Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem, a vu le lancement des travaux d’aménagement de ses routes et ruelles avec enthousiasme.  Tout le gotha administratif et politique et les notables ont assisté aux premiers coups de pelle desdits chantiers routiers avec satisfaction et pensé que rien ne sera plus comme avant. Cependant, cette ambition se heurte à un paradoxe saisissant.  Alors que le second arrondissement enregistre des avancées significatives, le premier accuse un arrêt brutal des travaux. Le retrait progressif des personnels et des engins sur le chantier du premier arrondissement laisse les habitants perplexes.

Pourquoi cette disparité ? Comment expliquer aux citoyens ce changement de cap ?  Qui a ordonné l'arrêt des travaux dans le premier arrondissement ? Ces questions demeurent sans réponse officielle.

Les autorités locales sont interpellées sur cette situation préoccupante.  La transparence et l’explication claire des raisons de cette interruption sont attendues pour maintenir la confiance des habitants.  Des précisions rapides sont nécessaires pour éviter toute suspicion de favoritisme ou de mauvaise gestion de l'argent public confié à ces entreprises qui ont déguerpi, explique Coeurtice Nze Obame, le correspondant de TV PLUS AFRIQUE dans la province du Woleu-Ntem.

 

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