Cet événement majeur visait à réfléchir sur des solutions durables pour protéger ces zones vitales pour la biodiversité et les cultures locales.

Parmi les participants figuraient des représentants des communautés locales, des peuples autochtones, des membres du corps diplomatique et des ONG, notamment l'ONG NADA. L'enjeu central réside dans l'absence de cadre juridique reconnu pour ces espaces uniques.

« C’est une problématique nouvelle, car ces zones existent, mais elles n’ont pas de statut juridique. C’était crucial de porter ce débat et d’impliquer les autorités. Cela témoigne d’un engagement fort »

a souligné Alex Ebang Mbele, président de l’ONG NADA.

Léonce Annane Obame, Directeur Général Adjoint de l’Environnement et du Développement Durable, a ouvert les travaux de l’atelier en insistant sur l'importance d’une stratégie nationale pour les APAC.

« Du 19 au 20 décembre 2024, cet atelier permettra de réfléchir à des moyens concrets d’intégrer ces territoires de vie dans notre vision nationale de la conservation »

a-t-il déclaré.

Karen Bakakas, coordinatrice nationale du SGP/PNUD, a rappelé le rôle clé des APAC pour la préservation de la biodiversité :

« Les territoires de vie doivent être reconnus et valorisés comme des piliers de la conservation et du développement durable »

Cet atelier, soutenu par le PNUD, marque une étape importante pour que les peuples autochtones, véritables gardiens de la biodiversité, puissent bénéficier d’un cadre légal assurant la protection et la valorisation de leurs terres ancestrales. 

---