tvplusafrique

Société

DES CHANTIERS ROUTIERS À L'ARRÊT ET BÂCLÉS À OZOUNGUÉ

DES CHANTIERS ROUTIERS À L'ARRÊT ET BÂCLÉS  À  OZOUNGUÉ
Les espoirs suscités par le début des travaux de réhabilitation des voies secondaires du quartier Ozoungué, dans le 5ème arrondissement de Libreville, se sont transformés en déception.

 

Les espoirs suscités par le début des travaux de réhabilitation des voies secondaires du quartier Ozoungué, dans le 5ème arrondissement de Libreville, se sont brisés.  Les populations déchantent. Elles qui avaient accueilli les chantiers avec enthousiasme, dénoncent aujourd'hui la suspension et la mauvaise qualité des travaux.

Le chef du quartier, Maurice Eyeghet, s'exprime avec véhémence au micro de Cliff Tchinga Mavoko de TV+ Afrique :

"Les travaux sur cette route laissent à désirer. Les travaux qui ont été faits en amont, au Carrefour Poubelle, ne nécessitent pas d'expertise pour constater qu'il s'agit d'un travail bâclé" 

Selon lui, la qualité des travaux est lamentable, qualifiant l'intervention d'un "vrai bricolage" 

Les pancartes du chantier, estampillées CTRI, n'apaisent pas les inquiétudes. Elles laissent perplexes. Ce rafistolage est-il réellement l'œuvre du CTRI ? 

Une information supplémentaire, non confirmée par les autorités, suggère que le chantier serait en réalité un don de la société CCC.  Le chef de quartier rapporte avoir été informé par le chef du chantier que les travaux n'auraient pas encore officiellement débuté. Il précise :

"C'est un cadeau que le directeur de la société CCC a fait au quartier pour mettre les bordures. Nous ne sommes pas contre, mais quand on met des bordures, il faut que le travail soit de bonne qualité"

Il insiste sur son expertise en la matière, allant au-delà de son rôle de chef de quartier. 

“Je parle en connaissance des causes hormis chef de quartier c’est mon travail de construire les routes”

précise  Maurice Eyeghet,

La situation suscite une vive inquiétude au sein de la population.  Les habitants tirent la sonnette d'alarme, réclamant une intervention rapide pour remédier à la situation. 

"Nous sollicitons une aide auprès des autorités du CTRI pour que la joie de vivre et le sourire, comme dans les quartiers chic de la capitale, s'installent aussi à Ozoungué"

explique Maurice Eyeghet au micro de Cliff Tchinga Mavoko de TV+ Afrique.

"On ne veut pas rester les derniers, on veut être heureux"

Les préoccupations des populations quant à la qualité des travaux publics dans le 5ème arrondissement interrogent.  L'attente d'une solution satisfaisante est haletante, alors que la promesse d'améliorations s'effrite au contact de la réalité.  L'implication des autorités locales et la transparence quant à la nature et au financement de ces travaux seront essentielles.

 

Par Pamphile EBO

Top Articles