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Justice

LES MAGISTRATS SONT TOUJOURS EN GREVE

LES MAGISTRATS SONT TOUJOURS EN GREVE
Le président du Syndicat national des magistrats du Gabon (SYNAMAG), Landry Abaga Essono a annoncé vendredi que la grève des magistrats déclenchée le 13 janvier 2025 se poursuit suite à la non satisfaction par les autorités du cahier des charges déposé sur la table du gouvernement.

Au Gabon, la situation des magistrats n’a pas encore connu d’amélioration. Cela fait plusieurs jours que ces hommes et femmes de Droit sont montés au créneau mais ils restent toujours incompris par les autorités du pays. Alors c’est le statu quo !



Les décrets d’application du statut général des magistrats réclamés n’existent pas depuis un an. Ils ne peuvent donc pas bénéficier des salaires décents, des véhicules de fonction et autres avantages listés dans leur statut général.



 



Pour Landry Abaga Essono, le président du Syndicat national des magistrats du Gabon, c’est désolant de voir  des justiciables pénalisés par la grève :




« Que les concitoyens comprennent que le combat mené par les magistrats est un combat pour les magistrats, mais aussi pour eux. Nous les appelons à comprendre aujourd'hui le combat qui est le nôtre. Et qui est tout aussi le leur. Les magistrats, dans leur unanimité, ont décidé d'appeler le président de la transition à respecter la parole donnée aux magistrats. »




 



Dans un communiqué, le ministère de la Justice soutient que les textes d’applications à l’origine de la grève sont bien en cours de signature. Des investissements sont aussi en cours pour améliorer les conditions de travail.



Le ministère de la Justice a aussi relevé des « avancées en ce qui concerne tous les décrets d’application insérés dans le circuit et qui n’ont aucune incidence financière ». Il dit aussi être à « la recherche de financements pour la réhabilitation, la construction des infrastructures judiciaires et autres logements d’astreinte des personnels de justice ».



Paul Marie Gondjout le ministre de la Justice déplore aussi le non-respect du service minimum par les grévistes.



Il affirme être « ouvert au dialogue » alors que




« les syndicats refusent de rencontrer la tutelle mais préfèrent rencontrer les responsables d’autres administrations ».




Le bras de fer est loin de s’achever. Les tribunaux et cours fonctionnent au ralenti, au grand désarroi des justiciables à qui le président du SYNAMAG sollicite la bonne compréhension.



 

Par RARA

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