LE BDC EN FAVEUR DU MAINTIEN DE LA CANDIDATURE DU PRÉSIDENT DE LA TRANSITION OLIGUI NGUEMA

Le vendredi 7 mars 2025, au siège du Bloc Démocratique Chrétien (BDC), une déclaration forte a été prononcée par Clay Martial Obame Akwe, vice-président du parti, en soutien indéfectible à la candidature de Brice Clotaire Oligui Nguema à l'élection présidentielle du Gabon prévue pour le 12 avril 2025. Cette prise de parole fait suite à une plainte déposée au siège de l'Union africaine par un compatriote gabonais, visant à contester la candidature du président de la transition, après un coup d’État militaire survenu le 30 août 2023.
Dans son discours, Clay Martial Obame Akwe a rappelé les événements historiques qui ont conduit à ce tournant majeur de la politique gabonaise, soulignant que le Gabon avait entamé une nouvelle ère après des décennies d’incertitude et de gouvernance injuste. Ce changement, selon lui, ne résulte pas de l’ambition d’un homme, mais d'une réponse aux aspirations profondes du peuple, fatigué d’un système où l'alternance démocratique était étouffée par l’ancien régime.
“Depuis le 30 août 2023, le Gabon a entamé une transition, une époque marquée par la volonté de restaurer la souveraineté du peuple et de bâtir une gouvernance juste et transparente. Cette transition a été l’œuvre d’un peuple aspirant à un renouveau. Aujourd’hui, nous devons préserver ce chemin”
a déclaré Clay Martial Obame Akwe.
Il a martelé que les pressions internationales visant à invalider la candidature de Brice Clotaire Oligui Nguema ne sont ni un combat pour la démocratie, ni un acte de solidarité pour le peuple gabonais.
Le vice-président du BDC a ensuite souligné que le principe fondamental du droit du peuple gabonais à choisir librement ses dirigeants est mis en péril par ces tentatives d’intimidation et d’ingérence étrangère. Il a insisté sur le fait que la candidature du Président de la transition, qui a mené des réformes courageuses pour restaurer la stabilité et l'ordre constitutionnel, ne devait pas être remise en cause.
"Le droit du peuple gabonais à choisir son futur dirigeant doit être respecté"
a-t-il ajouté.
Selon lui, tenter d’empêcher cette candidature serait une manière de confisquer la souveraineté populaire.
Clay Martial Obame Akwe a également dénoncé l’incohérence des pressions internationales. Il a rappelé que ces mêmes institutions internationales n’avaient pas agi lorsque le Gabon était plongé dans une crise démocratique sous l’ancien régime, où le chômage, la précarité et les injustices étaient monnaie courante. Pourquoi ces voix se sont-elles manifestées seulement maintenant, après que le peuple ait retrouvé une certaine stabilité ?
Le vice-président du BDC a conclu son intervention en réaffirmant que l’objectif du Président de la transition Brice Clotaire Oligui Nguema n'était pas de briguer une quelconque légitimité personnelle, mais d'organiser des élections libres et transparentes.
"Le Gabon est à un tournant décisif de son histoire. C’est au peuple de choisir son dirigeant, et ce choix doit être respecté"
a-t-il insisté.
Enfin, dans un appel aux autorités internationales, il a réaffirmé que la souveraineté du Gabon devait primer sur toute ingérence étrangère et que la démocratie, dans sa forme la plus pure, devait être respectée. Le Bloc Démocratique Chrétien qui soutient depuis le début Brice Clotaire Oligui Nguema, a annoncé qu’il se réserverait le droit de saisir les mêmes instances qui ont été sollicitées pour contester la candidature, en vue de l’irrecevabilité de ces requêtes.
“Le Gabon appartient aux Gabonais, et c’est à eux seuls de décider de leur avenir. Nous devons défendre ce droit fondamental”
a conclu Clay Martial Obame Akwe.