Le Ministre de l'Intérieur Lambert Noël Matha a annoncé devant la Cour Constitutionnelle la fin d'un problème épineux qui touchait la plupart des gabonais.

Il s'agit ici du souci lié à l'attribution des Cartes Nationales d'Identité (CNI) aux personnes ayant effectué une demande.

Les gabonais qui ne sont toujours pas en possession des Cartes Nationales d'Identité devront patienter jusqu'en décembre prochain pour les avoir.

La fabrication des cartes devrait ainsi être amorcée au début dudit mois avec 700 000 identités certifiées.

Les demandeurs de CNI qui se retrouvent aujourd'hui avec un récépissé de carte nationale qui est refoulé dans les administrations seront bientôt soulagés.

Cette situation qui crée de nombreux dommages pour les citoyens qui sont obligés de se servir  d'autres documents légaux qui nécessitent des frais d'attribution verra certainement son épilogue.

 

Un projet en bonne voie

 

Le Ministre de l'Intérieur Lambert Noël Matha a précisé le 05 octobre dernier en présence des 09 juges constitutionnels que le projet a atteint le stade de 80% des opérations.

En plus de cela le Ministre a assuré que près de 500 000 cartes étaient déjà en stock et qu’elles attendaient simplement d’être personnalisés.

Ce qui constitue une belle avancée pour les fabricants de carte, mais l'État gabonais à deux mois de la concrétisation du projet n'a reversé que 20% des moyens financiers requis.

Soulignons que l'établissement de ces cartes relève désormais de la Direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI) en partenariat avec l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF) et la Commission nationale de protection des données à caractère personnel.

Les Forces de Polices Nationales ne seront donc plus habilitées à fournir aux populations ce document important comme l'a indiqué Lambert Noël Matha.

Les populations espèrent simplement que la procédure d'acquisition des Cartes Nationales d'Identité ne nécessitera pas de frais dans la mesure où la fabrication de ces dernières a été confiée à la DGDI qui à la base fourni les passeports monnayant des frais.

Une situation que si elle est avérée pourrait bien pousser les populations à se complaire dans leur récépissé habituel.

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