Le Gabon occupe actuellement la 2e place au niveau mondial en matière de production de manganèse et nourrit des ambitions pour devenir le premier producteur mondial de manganèse.

  La Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), Nouvelle Gabon Mining S.A., Alpha Centauri Mining et la Société Équatoriale des Mines (SEM) sont les opérateurs miniers sur lesquels le pays compte pour atteindre ses objectifs.

Le pays pourrait également compter sur ses ingénieurs qui se sentiraient utiles pour servir le pays et monter leurs compétences sur de dossier, au lieu de  toujours faire appel à l'expertise étrangère.

Cette situation semble léser les compatriotes certifiés et qualifiés en ingénierie qui sont parfois obligés de se réorienter vers d'autres domaines, ne trouvant pas gain de cause pour rapport à leurs formations.

Selon le ministère des mines, le Gabon envisage également de:

“mettre rapidement en production les projets aurifères notamment avec le projet Eteke, par le groupe Managem et atteindre une production aurifère significative”

 

Le renforcement d'un partenariat déjà présent

 

  La conférence Africa Down Under du 31 août à Perth (Australie) a permis à  Elvis Ossindji de vanter les opportunités d’investissement que représente le secteur minier au Gabon.

L'Australie et le Gabon sont déjà reliés par plusieurs accords de projets miniers, on peut citer la convention de recherche du gisement de fer de Belinga avec l'Australien Fortescue Metals Group et, découverte de zinc-plomb à haute teneur dans le gisement de Dikaki par la société d’exploration Apollo Minerals.

Le Gabon  pense déjà à l'après pétrole en mettant en place des partenariats dans plusieurs secteurs qui font son économie et entend les développer.

Il faut savoir que le secteur des mines gabonais représente environ 6 % du produit intérieur brut du pays et que en dehors du manganèse et l’or, le minerai de fer, dont le Gabon détient des réserves abondantes, figure parmi les ressources naturelles stratégiques du Gabon.

C'est donc dans l'optique d'accroitre ce PIB que le Gabon mise sur des partenariats dans la recherche et le développement.

Rajoutons que le sous-sol gabonais contient également des métaux moins exploités tels que le niobium, des terres rares, de l’uranium, du cuivre, du zinc etc.

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