L'ADAPTATION AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES UN NOUVEAU DÉFI EN AFRIQUE
Après le Gabon qui à tenue du 29 août au 2 septembre la semaine africaine du climat, un sommet sur l'adaptation de l'Afrique au changement climatique c'est également ouvert le lundi 05 septembre à Rotterdam au Pays-Bas.
Cette rencontre qui a réunit les Chefs d’États et des gouvernements à pour but d'accélérer le décaissement des 25 milliards de dollars d’investissements d’ici à 2025 devant permettre au continent de mieux contrôler sa vulnérabilité climatique.
Enjeux de la rencontre
Le Sommet sur l’adaptation en Afrique, organisé au siège du GCA, dans le plus grand bureau flottant du monde aux Pays-Bas, servira de plateforme d’action pour concrétiser les engagements envers l’Africa Adaptation Acceleration Program (AAAP) et initier de nouvelles coalitions de partenaires et d’initiatives pour accélérer l’action sur le terrain à travers l’Afrique. Ce sommet représente également une opportunité historique pour la communauté mondiale de concrétiser le Pacte climatique de Glasgow et la nécessité de combler le déficit de plusieurs milliards de dollars par an dans le financement de l’adaptation pour l’Afrique.
Différents sujets évoqués lors du sommet
Dès l'ouverture du sommet, les changements climatiques ont été abordés sous l’angle du développement socio-économique, ce qui implique leur prise en compte dans les stratégies de développement aussi bien globales que sectorielles des pays africains. C’est donc aujourd’hui un autre défi qui s’annonce pour l’Afrique et qu’il faudra nécessairement relever pour garantir un avenir meilleur, plus sûr aux générations futures sur ce continent. Au sortir de ce sommet, une série d’initiatives de renforcement des capacités aboutissant généralement à l’élaboration des communications nationales, sans vraiment mettre en place une dynamique de gestion des changements climatiques sur le continent seront mises en place .
Rappelons que l'Afrique a besoin de trente-six milliards par an pour faire face aux impacts négatifs actuels du changement climatique.
Elle n'en perçoit que six milliards.
Donc doublement lésée par le changement climatique et le financement climatique, a rappelé le président Félix-Antoine Tshisekedi, dans son discours à Rotterdam.