Le président du groupe grec Copelouzos en la personne de Dimitris Copelouzos a été reçu le jeudi 1er septembre par le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi. Le but de cette rencontre était basé sur la mise en place d'un câble électrique sous-marin qui transporterait l'énergie renouvelable produite en Egypte vers l'Europe via la Grèce.

Les deux parties ont donc échangé sur la mise en place des projets d'énergie éolienne et solaire qui permettraient de produire un total de 9,5 gigawatts (GW) d'électricité qui serait ensuite exporté vers l'Europe.

La disponibilité d'infrastructures électriques modernes, de réseaux de distribution, de lignes de transmission  et de contrôle de qualité permettrait à l’Égypte d'assurer le bon fonctionnement de ce projet.

Il faut dire que ces discussions s'inscrivent dans la politique du président  Al-Sissi qui veut faire de son pays un point central d'interconnexion de l'électricité entre l'Afrique et l'Europe. Les négociations sur la construction d'une connexion électrique sous-marine capable d'acheminer 2 GW d'électricité à travers la Méditerranée avaient d'abord eu lieu en septembre 2021.

Mettant l'accent une fois encore, sur l'ambition de l’Égypte de devenir un hub énergétique mondial et se félicitant de ce partenariat, le président Al-Sissi a souligné l'importance de

''renforcer la coopération conjointe avec la société grecque pour produire et transmettre de l'énergie propre. Une coopération qui ne servira pas seulement l’Égypte et la Grèce, mais également l'Europe et l'Afrique, consolidant ainsi la position de l’Égypte en tant que centre régional pour le commerce de toutes les formes d'énergie''.

Au regard des accords signés et pourparlers entamés récemment entre les autorités égyptiennes et des compagnies internationales, on peut affirmer que l’Égypte est en bonne voie pour atteindre ses ambitions qu'elle s'est fixée en termes d'énergie propre. Si ce projet venait à voir le jour, l’Égypte occupera le rang de l'un des plus grands producteurs et fournisseurs  d'électricité  à base d'énergie propre en Afrique.

Aussi, y'a t-il lieu de noter qu'un projet similaire est en cours de réalisation entre la Maroc et la Grande-Bretagne.

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