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Justice

NOUVEAU REBONDISSEMENT DANS L'AFFAIRE BAZOOKA

NOUVEAU REBONDISSEMENT DANS L'AFFAIRE BAZOOKA
L'avocat des médias Gabon review et GabonMédiaTime, maître Anges Kevin Nzigou a tenu aujourd'hui une conférence de presse suite à celle donnée par l'avocat du journal Bazooka, maître Jean Paul Moumbembe le 29 août dernier. Un point de presse qui tient lieu de réponses au camp des accusés.

Maître Anges Nzigou a animé aujourd'hui un point de presse pour répondre à celui effectué le 29 août dernier  par l'avocat représentant  le journal bazooka. Au sortir de cet échange médiatique il en ressort que deux procédures ont étés amorcées, l'une au pénal et l'autre à la Haute Autorité de la Communication. De plus, maître Ange Nzigou a affirmé qu'après la décision du vendredi 25 août 2022 de la HAC, portant sur la mise en demeure du journal satirique Bazooka, conformément aux articles 182, 44 et 87 du Code de la Communication, une décision  rejetée par le média. Dans la mesure où, le lundi suivant le communiqué de la HAC l'avocat du média Bazooka a tenu une conférence de presse sans stipuler qu'une décision avait déjà été prise par le gendarme des médias gabonais : la HAC. Cette omission volontaire des faits constitue d'une part, un outrage à l'institution qu'incarne la Haute Autorité de la Communication , D'autre part, elle devient automatiquement une récidive des accusations qui lui assignées.

Ce qui expose ledit médias à des sanctions plus profondes, bien que ce dernier ne cesse d'affirmer qu'il détient en sa possession des preuves accablantes qui pourraient facilement inverser la tendance.

 

Reconstitution des faits

Il sied de rappeler que le 29 juillet 2022, le journal Bazooka avait publié en première de son journal, une caricature intitulée les "mercenaires de la plume". Cette dernière faisait état de nombreux directeurs de publication ceux des médias plaignants Gabon review et Gabon Média Time principalement  tenant en leur possession plusieurs liasses de billet de banque avant de les qualifier d'une "bande de profito-situationnistes précisément à la 8ème page du journal. Suite à cela, une plainte avait été déposée par les journaux en ligne Gabon review et Gabon Media Time au Tribunal de première instance de Libreville en vue d'obtenir la justice qui sied face aux fameuses calomnies dont ils ont été victimes. Une initiative qui avait été perçu par le journal indépendant et satirique Bazooka comme une énième persécution fallacieuse. C'est dans ce vocable de dénonciation que le média précité a saisi les Reporters Sans Frontières pour dénoncer cette injustice à leur égard. Toujours dans le même sens, un point de presse visant à l'apaisement s'est tenue par l'avocat dudit média le 29 août dernier, dans lequel il met en avant l'état de confiance dans lequel sa partie se trouve.

C'est deux jours après cette sortie publique que l'avocat de la partie plaignante s'est vue dans une sorte d'obligation de rebondir sur la controverse.

Il est judicieux de rappeler que le journal Bazooka n'est pas à sa première interpellation par la Haute Autorité de la Communication. En effet, au mois de mars 2022, le Collège des Conseillers Membres de la Haute Autorité de la Communication (HAC), à l’occasion d’une plénière extraordinaire, a auditionné Monsieur Konaté KOMBE, directeur de la publication du journal Bazooka, au sujet de son inquiétude quant à la tournure éditoriale que prend progressivement le contenu de ces parutions qui virent progressivement à l’injure et au dénigrement.

Cette polémique dans la sphère médiatique gabonaise mérite plus amples éclaircissements, il serait donc préférable d'attendre les décisions futures de la Haute Autorité de la Communication et celles de la Cour Pénale.

Par MILEBOU IBINGA Marie Charlotte Nice

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