C'est dans la province du Nord-Kivu plus précisément à Kasindi, une ville située à la frontière avec l'Ouganda que l'attentat meurtrier s'est produit au cours de la journée du 15 janvier dernier. L'attaque s'est déroulé dans la cour d'une église protestante. Selon le bilan provisoire dressé par les autorités congolaises, 10 personnes sont morte sur le champ et une quarantaine de victimes s'en tire avec des blessures graves. Ce bilan pourrait s’alourdir en fonction de l'état de santé des victimes.

Les images qui circulent sur la toile témoignent de la rare violence de cette attaque qui a coûter la vie à des enfants, des femmes et des hommes. Ces images mettent en scène deux enfants inertes. D’autres victimes sont morts, leurs corps démembrés par les éclats. Ces dernières montrent aussi des blessés démembrés. Les victimes ont été évacués vers des structures sanitaires.

 

Ouverture d'enquête:

Les autorités congolaise ont de ce fait ouvert un certain nombre d'enquête qui vise l'identification des coupables. Un premier suspect, de nationalité kényane, a déjà été arrêté. Les autorités congolaises soupçonnent fortement les forces démocratiques alliées ADF, rebelles musulmans d‘origine ougandaise actifs dans le Nord-Kivu et au sud de l’Itur. Selon Antony Mualushayi, porte-parole militaire " Il s'agit bel et bien d’un acte terroriste perpétué par les terroristes ADF/MTN ".

Il sied de rappeler que cette partie du pays avait déjà été placé en état de siège par le Président de la République Félix Tshisekedi en vue de restreindre les violences dans la région. Hélas, le résultat n'est pa s celui escompter tant ces violences sont d'autant plus présente.

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