L’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa), en partenariat avec la Société meunière et avicole du Gabon (Smag), a ouvert une nouvelle page de la campagne "Mangeons dehors, mangeons propres! " à travers le projet "Maman Gato" qui concerne les commerçantes de gâteaux exerçant aux abords des routes. Cette fois, l’Agasa, a annoncé que ce projet sera mené dans le Grand Libreville. Le projet Maman Gato se caractérisera tout d'abord par le recensement des commerçants exerçant dans ce domaine, ensuite une formation leur sera octroyée, puis, l'étape relative à la mise aux normes sanitaires et d'hygiène et enfin la remise des récompenses aux lauréats de ce projet. Ce projet qui vise l'amélioration des conditions d'hygiène dans ce commerce de rue est assez important tant la consommation de ces denrées alimentaires relève des habitudes quotidiennes des Gabonais.

 

Mangeons dehors, mangeons propre

Le programme "mangeons dehors, mangeons propre!" a été amorcé en fin d'année 2019 par l'Agence gabonaise de Sécurité alimentaire. Lancé sous forme d'un programme audiovisuel sur sa page Facebook avant de sombrer plusieurs années dans l'oubli, le programme "mangeons dehors, mangeons propre!" vise à édifier le plus grand nombre sur les enjeux d'une bonne et meilleure santé à travers une alimentation saine et équilibrée. La salubrité des aliments est donc essentielle, non seulement pour améliorer la santé et la sécurité alimentaire, mais aussi pour préserver les moyens d'existence, le développement économique, le commerce mais également la réputation internationale de chaque pays.

 

À propos de l'AGASA

L'Agasa a été crée en 2011 sous la base du décret n°0292 /PR /MAEPDR du 18 février 2011 modifié par le décret 0667/PR/MAEPDR du 10 juillet 2013. Placée sous la tutelle du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Pêche et de l’Alimentation, elle a pour objectif majeure d’exécuter les politiques publiques en matière de sécurité sanitaire et phytosanitaire. Elle s'attèle donc à protéger la santé du consommateur en luttant contre la commercialisation des denrées alimentaires impropres à la consommation. Ce qui passe aussi bien par la prévention que par la détection et la gestion des risques d’origine animale et végétale.

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