Ce mardi 21 février, le président russe Vladimir Poutine s'est exprimé devant le parlement et devant de nombreux cadres de l'armée et de la société civile, dans le cadre de son discours à la nation annuel. 

Il accuse l’occident d’utiliser le conflit en Ukraine pour en finir avec son pays. D’après lui, “la responsabilité de l’alimentation du conflit ukrainien, son escalade et le nombre de victimes incombe entièrement aux élites occidentales et l’actuel régime de Kiev”, qui ne servirait pas “ses intérêts nationaux, mais ceux des pays tiers”.

Vladimir Poutine a également annoncé qu’il retirait la participation de la Russie au traité New Start sur la réduction des armes stratégiques. Ce traité de contrôle et de limitation des armements a été signé à Prague en 2010 entre la Russie et les États-Unis, dans le but de réduire les arsenaux nucléaires des deux premières puissances nucléaires mondiales.

Une situation économique prometteuse malgré les sanctions occidentales

Malgré les nombreuses sanctions occidentales et le fait que de nombreuses compagnies occidentales aient quitté le pays, le président russe a vanté les opportunités économiques de son pays.

"Comme je l'ai déjà dit, l'Occident ne lance pas seulement une guerre militaire et informationnelle contre nous, mais a également ouvert un front économique. Mais il n'a rien atteint nulle part [ndlr: sur aucun de ces fronts] et n'atteindra rien."

 

Le chef du Kremlin a encouragé ses pairs à investir en Russie, à “aider les écoles et les universités, les sciences et la santé, la culture et le sport.” afin de multiplier leur capital et gagner la reconnaissance du peuple.

Loin des prédictions apocalyptiques du printemps dernier, le PIB russe s’est contracté de 2,1% en 2022 au lieu des 3% prédit. Le FMI, lui, anticipe une légère croissance, de +0,3%, pour 2023.

Face aux propos de Vladimir Poutine, le président américain Joe Biden, en visite en Pologne, a déclaré que “l’Ukraine ne sera jamais une victoire pour la Russie”.
 

---