tvplusafrique

Société

LÉBAMBA: UN NOURRISSON ENTÉRRÉ VIVANT

LÉBAMBA: UN NOURRISSON ENTÉRRÉ VIVANT
Un nouveau-né a été enfouie sous-terre vivant, jeudi dernier par sa génitrice à Memba un village situé dans la localité de Lébamba au sud du Gabon.

Enterré vivant par sa mère qui a voulu s'en débarrasser le nourrisson ne doit la vie sauve qu'à deux homme présent sur les lieux.

L'histoire se déroule dans une bourgade au sud du Gabon,  alors qu’ils se rendaient à leurs bricoles, les deux témoins auraient aperçu une jeune fille en train d’enterrer un objet enveloppé dans du linge.

Curieux, ces derniers lui auraient demandé de déterrer l’objet afin de savoir ce que contenait le ballot de tissus.

S’exécutant, la jeune fille va lentement creuser afin de déterrer ce qu’elle venait de mettre sous terre.

Les deux hommes vont entendre ce qui va semblé comme les pleurs d'un nouveau né, ce qui va leur amené à avoir des soupesons.

Une fois l'enfant sorti de terre ils vont retirer de son visage le linge mis par la jeune mère sans doute pour empêcher qu’on entende ses cris.

Interrogés, la jeune fille serait passée aux aveux sans toute fois donner les raisons qui lui ont motivée à commettre un tel acte.

« Une fois l’accouchement fini, j’ai décidé d’enterrer l’enfant ».

Selon certains villageois, la mère du bébé souffrirait de troubles mentaux d'autres par contre évoque la possibilité que le géniteur se serait sûrement désengagé.

Pour le bien être du nourrisson, il a été conduit dans une structure hospitalière afin d’être pris en charge.

La jeune dame a été interpelée par la police judiciaire pour réponde de son acte.

Un cas d'infanticide

Par définition, l’infanticide est une pratique qui porte directement atteinte au Droit à la Vie des enfants.

Il peut se définir en deux catégorie, à savoir, l'infanticide direct ou actif, ce qui est le fait de donner volontairement la mort à un nouveau-né par certaines pratiques, et l’infanticide indirect ou passif  qui commence par une alimentation inappropriée, l’abandon ou une certaine négligence lorsque le bébé tombe malade.

Au Gabon, l'on assiste le plus souvent au premier cité, l'infanticide direct ou actif.

A l'exemple de se cas enregistré dans le département de Lekoni-Lekori dans le Haut-Ogooué, ou une jeune dame n'a pas hésitée à donner la mort à un bébé qu'elle venait de mettre au monde.

Aussi, de cette jeune maman qui a tué son nouveau-né à coup de chevron deux jours après l'accouchement en mai dernier, pour ne citer que ceux là.

Selon le code de l'enfant gabonais indique dans son article 83 que toute forme de violence physique ou psychologique sur l’enfant est interdite.

Le code pénal quant à lui dans l'article 235 précise que ''l’auteur de coups et blessures volontaires portés à un mineur de moins de dix-huit ans, ou qui l’aura volontairement privé d’aliments ou de soins au point de compromettre sa santé, ou aura commis à son encontre toute autre violence ou voie de fait, à l’exclusion des violences légères, est puni d’un emprisonnement de sept ans au plus et d’une amende de 2.000.000 de francs au plus''.

Par MILEBOU IBINGA Marie Charlotte Nice

Top Articles