La concertation politique qui a débutée le 13 février dernier a connu son épilogue  jeudi. À l'issue des échanges qui ont durés plus de dix jours, les délégués sont parvenu à un certain nombre de points de consencus.

Selon le rapport de concertation, parmi les propositions des délégués certains accords pris lors de la concertation d'Angodjé ont été revisités  entre autres, le principe de l'alignement de tous les mandats politiquse à 5 ans; l'adoption du scrutin à un tour pour toutes les élections politiques; le passage de 40 ans à 35 ans  comme âge d'élegibilté pour le président de la République; le passage de 20.000000 de fcfa à 10.000000de fcfa pour la caution de candidature à l'élection présidentielle. Le passage de 500.000 fcfa à 350.000 fcfa pour la caution de candidature aux legislative et sénatoriales; le passage de 350.000fcfa à 250.000fcfa pour la caution de candidature aux élections locales. 

Le maintien du statu quo pour le financement des campagnes; la nomination des sénateurs par le président de la République de manière équitable entre les deux bords politiques; le passage du délai d'enrôlement de 45 à 35 jours et l'accord de principe sur l'inscription de primo-electeurs en tous lieux du téritoire national.

 

Les conclusions bien protégées

Autant de points revus et proposés par les deux bords politiques, qui selon le président Ali Bongo, seront suivis par un comité ayant pour vocation de veiller à ce qu'aucune proposition issue de ces travaux ne soit dénaturée.

« Pour m’assurer, vous assurer, de l’effectivité de cette retranscription, un comité de suivi sera mis en place. Sa vocation est double : veiller à ce que toutes les propositions soient prises en considération ; et veiller à ce qu’aucune, je dis bien aucune, proposition ne soit dénaturée. » a-t'il  annoncé.

Par ailleurs, parmi les propositions faites lors de ces 10 jours de travaux certaines ont été largement critiquées par une partie de l’opposition et de la société civile, à l'instar de la proposition sur le retour à une élection présidentielle à un tour, en plus de la limitation de tous les mandats électifs à 5 ans. 

Pour Ali Bongo, cette concertation améliore et modernise le système électoral gabonais , raison pour laquelle toutes ces propositions seront traduites dans la constitution. 

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