L'assemblée générale tenue par les enseignants et les membres du bureau exécutif de la Conasysed avait pour ordre du jour, le paiement des rappels de soldes et la régularisation de toutes les situations administratives. Selon les syndicalistes, la situation des enseignants n’est guère envieuse, car malgré des rencontres avec la tutelle rien n'a évolué concernant toutes les revendications.

Pour le délégué général de la Conasysed Alain Mouagouadi, certains auraient préféré débuter la grève dès ce lundi.

“En écoutant vos interventions, il y a trois positions qui ressortent. La première, c’est qu’il y a certains qui veulent que dès lundi, rentrer en grève. À ceux-là, je tiens à leur dire que le syndicalisme a des règles. La loi qui régit le syndicalisme au Gabon, c’est la loi 18/92. Cette loi est claire. On ne peut faire la grève sans déposer un préavis. Ça veut dire que même si nous sommes déterminés à faire la grève, nous avons l’obligation pour que la grève soit légale. Nous avons l’obligation légale de déposer un préavis de grève“, a t-il déclaré.

Un secteur à problème

Année après année, les mêmes problèmes reviennent de ce fait, l’exécutif a fini par laisser l’impression de ne point se soucier du devenir du secteur éducatif. L’école gabonaise navigue en eaux troubles, comme en atteste le sort des préconisations de la task force sur l’éducation malgré l’adoption d’une loi d’orientation, les choses vont de mal en pis, la loi de programmation budgétaire étant demeurée un vœu pieux.

De ce fait, les enseignants en sont réduits à se mettre en grève pour la régularisation de leur situation administrative ou l’organisation des concours d’entrée à l’École normale supérieure (ENS) et à l’École nationale des instituteurs (ENI).

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