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PRESERVER LE BASSIN DU CONGO ET ASSURER LE BIEN-ÊTRE DES POPULATION.

PRESERVER LE BASSIN DU CONGO ET ASSURER LE BIEN-ÊTRE DES POPULATION.
Le bassin du Congo étant un important poumon forestier que la République Démocratique du Congo partage avec d'autres pays africain, il représente ainsi un atout stratégique qui doit être conservé et protégé face au changement climatique.

Etant la deuxième plus grande surface forestière au monde avec,  8,6 millions de km2 après la forêt amazonienne, le bassin du Congo occupe néanmoins la première place en termes de captation de carbone, ce qui fait de lui le premier poumon de la planète. En dehors de la RDC il s'étend ainsi sur le Congo, le Cameroun, la République centrafricaine (RCA), l’Angola, le Rwanda, le Burundi, la Tanzanie et la Zambie. Ainsi, il capte près de 0,61 milliard de tonnes de CO2 chaque année, l’équivalent de dix ans d’émissions mondiales de CO2. Aussi, ses voisins amazonien et asiatique n’en captent respectivement que 0,1 et -0,49 milliard de tonnes, un captage très faible voire déficitaire les forêts d’Aie du Sud-Est émettent plus de CO2 qu’elles n’en captent.

Le bassin congolais abrite selon une source anonyme, l’équivalent de 10% de la biodiversité mondiale, soit plus de 10 000 espèces végétales et plus de la moitié des espèces animales du continent africain.

 

La pérennité du Bassin menacée

La pérennité du Bassin du Congo semble toutefois menacée. Ainsi, en 2020, ce sont près de 490 000 hectares de forêts primaires qui ont été perdus. En cause de cette perdition, les feux de forêt, mais aussi la déforestation qui se veut croissante sur le continent, avec une moyenne annuelle qui est passée de 2 millions entre 2011 et 2013 à 4 millions d’hectares de 2014 à 2018. Afin de lutter contre cette déforestation, différentes solutions ont été proposées, comme les 206 réserves naturelles du bassin du Congo, occupant 799 000 kilomètres carrés soit 14,8% des terres. Pour autant, certains observateurs jugent la protection du Bassin du Congo « paradoxale ». La protection du bassin congolais se confronte à un autre enjeu tout aussi important pour les pays de la région. Il faut ainsi pouvoir  préserver le bassin, notamment le fleuve, la faune, la flore, mais aussi assurer le bien-être des populations ainsi ne pas stopper leur développement et leur croissance a précisé, Richard Amalvy, directeur général de la Fondation Brazzaville.

Comptant déjà 185 millions de personnes, la population du Bassin du Congo devrait doubler d’ici 2050, entraînant avec elle l’agrandissement des villes, l’accélération de l’agriculture et celle de la construction d’infrastructures.

Par MILEBOU IBINGA Marie Charlotte Nice

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