L 'arrivée du conseil de sécurité des Nations unies à kinshassa pour une visite de travail jusqu' au 12 mars, vise l'évaluation de la situation sécuritaire dans le pays et la mise en œuvre du mandat de la Mission de l’Onu pour la stabilisation en RDC (Monusco) et le suivi du processus électoral en cours.

Durant leur séjour à Kinshasa, les membres du Conseil de Sécurité ont  recontré le  président Félix Tshisekedi et d’autres acteurs politiques.

Le Conseil de sécurité de l’ONU arrive ce samedi à l’Est dans un contexte particulier. La nouvelle tentative de la région est-africaine pour résoudre ce conflit a du plomb dans l’aile. Le cessez le feu qui devait entrer en vigueur mardi dernier n’a pas été respecté et des combats ont encore été signalés  vendredi aux environs de Sake, une grande ville située à une vingtaine de kilomètres de Goma.

 

La question d'éventuelles sanctions contre le Rwanda évoquée

Cette visite intervient deux jours après l’échec d’un nouveau cessez-le-feu entre la rébellion du M23 et les Forces armées congolaises (FARDC). Nicolas de Rivière est Représentant permanent de la République française au Conseil de sécurité des Nations unies. Il est aussi le chef de la délégation en RDC

 « On souhaite que les combats cessent, que les groupes armés déposent les armes, tous, que les groupes armés soutenus par l’étranger se retirent et que les éléments étrangers se retirent aussi. »

L’autre étape importante de la mission sera la réunion à Goma avec la force régionale de la Communauté de l'Afrique de l’Est (EAC) et avec les membres du Mécanisme de vérification ad hoc décidé par le processus de Luanda.

Respecter les engagements, cela s'applique particulièrement au M23. La France appelle tous ceux qui ont pu apporter leur soutien extérieur à ces groupes armés, et notamment le Rwanda, à tout faire pour que ce cessez-le-feu soit aujourd'hui respecté.

L’autre étape importante de la mission sera la réunion à Goma avec la force régionale de la Communauté de l'Afrique de l’Est (EAC) et avec les membres du Mécanisme de vérification ad hoc décidé par le processus de Luand

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