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RETRAITE POLITIQUE POUR JULIEN NKOGHE BÉKALÉ À QUELQUES MOIS DES LÉGISLATIVES ?

RETRAITE POLITIQUE POUR JULIEN NKOGHE BÉKALÉ À QUELQUES MOIS DES LÉGISLATIVES ?
Julien Nkoghe Bekale, Député du premier arrondissement de la commune de Ntoum, ancien Premier Ministre, plusieurs fois ministres au sein de différents gouvernements, est-il poussé à prendre sa retraite politique à quelques mois des élections législatives au Gabon ?


Nommé membre du CESE dans le groupe Etat 


Le conseil des ministres présidé le 03 mars dernier par le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, a entériné sur proposition de Denise Mekam'ne, la Ministre d'Etat, ministre des Relations avec les institutions, la nomination de Julien Nkoghe Békalé en qualité de membre  du Conseil économique social et environnemental (CESE) dans le groupe Etat. 

Une nomination que de nombreux observateurs de la vie politique gabonaise attribuent à une volonté du Parti au pouvoir

" d'atténuer la notoriété de l'ancien premier ministre et Député du premier arrondissement de Ntoum pour favoriser la percée fulgurante de la ministre du coin ", souligne un Géopolitologue. 

À quelques mois des prochaines élections législatives, il se pourrait que cette nomination sonne la mise en retraite politique de l'ancien premier ministre qui toutefois pourra bénéficier d'un poste qui lui confère certains privilèges bien que celà ne soient pas similaires à ceux d'un Député. 


Que dit la loi organique quant à cette nomination ?


À quelques mois des élections législatives, cette nomination met sérieusement en doute une candidature de Julien Nkoghe Békalé validée par le PDG. En effet, la loi organique n°002/2010 fixant l’organisation, le fonctionnement et les règles de désignation des membres du Conseil économique et social en son article  30 dispose que « les fonctions de Conseiller économique et social sont incompatibles avec les fonctions de membre du Gouvernement ou avec l’exercice d’un mandat parlementaire, sous réserve des exceptions prévues par la loi ».


Si cela est avérée, nul doute que la ministre de l'Education Nationale, Camelia Ntoutoume-Leclerq, également MCPBP statutaire pour le compte du PDG, sera naturellement la candidate du parti de masses dans cet arrondissement de la commune de Ntoum. Dans tous les cas, la percée fulgurante de cette dernière avait déjà des signes annonciateurs de cette déchéance de l'ancien premier ministre, estime notre interlocuteur.

Par Jeromiale ANGUE

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