Tandis que la dépouille de l'étudiante gabonaise Jeannah Danys Dinabongho Ibouanga s'apprêterait à être rapatriée sur Libreville selon plusieurs médias turcs, la famille biologique de la jeune fille de 17 ans et les autorités gabonaises souhaitent une contre expertise du corps.

Un décès par noyade qui ne convainc personne au Gabon

Le bureau du Procureur de la ville de Karabuk, a récemment indiqué que Jeannah Danys Dinabongho Ibouanga, âgée de 17 ans, serait décédée par noyade et qu'elle n'aurait subi aucun viol.  « Selon le rapport préliminaire de l’autopsie, aucune preuve d’agression sexuelle n’a été trouvée, (..) il a été déterminé que la mort est survenue par noyade... la mort ne s’est pas produite avant d’entrer dans la rivière Filyos », indique le bureau du Procureur de la ville de Karabük.

Une version qui laisse perplexe la famille de la jeune étudiante et les autorités gabonaises qui souhaitent une contre expertise du corps avant que celui-ci ne soit rapatrié sur Libreville. Des doutes confortés par  les enregistrements audio de la jeune fille, qui laissent entendre qu’elle se sentait en danger en raison de sa couleur de peau. Son corps aurait été retrouvé sans chaussures ni son téléphone portable sur elle. Les autorités gabonaises et la famille réclament toute la vérité sur cette affaire.

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