L'ancien chef d’État angolais (1979-2017), décédé récemment à l'âge de 79 ans dans une clinique de Barcelone. Avant des funérailles nationales qui auront lieu dimanche, son cercueil, couvert d'un drapeau angolais, a été exposé au public dans la matinée sur la place de la République, à Luanda en présence d'une douzaine de chefs d'États et de gouvernements qui assisteront aussi à la cérémonie officielle. Selon l'AFP, au passage du cortège funèbre mené par des motards et la police montée, bon nombre d'angolais ont exprimés en larmes et chansons funèbres  leur tristesse. Le cercueil de l'ancien président a été installé sous une tente, avec un portrait et des brassées de fleurs blanches. Une délégation des militants du parti au pouvoir, le Mouvement populaire pour la libération de l'Angola (MPLA) ayant pris part aux obsèques se sont inclinés devant la dépouille.

 

Un hommage sous une tension électorale

Ces hommages interviennent quelques jours après le vote des Angolais pour choisir leurs députés, dans un scrutin qui décidera du prochain président. Dans l'ancienne colonie portugaise, indépendante depuis 1975, la tête de liste du parti vainqueur aux législatives est investie aux fonctions de chef de l'Etat. Au pouvoir depuis 47 ans, le MPLA est en tête, selon les résultats préliminaires de la commission électorale. Selon une source officielle, le président sortant, Joao Lourenço, 68 ans, est proche d'un second mandat. Mais avec 51,07% des voix sur la quasi totalité des suffrages exprimés (97,03%), l'ancien parti unique enregistre son plus mauvais score, si ces chiffres sont confirmés, poursuit la source. L'opposition, avec jusqu'ici 44,05% des voix, conteste ces résultats. Leur chef de file Adalberto Costa Junior a demandé vendredi la création d'une commission de vérification.

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