Une éjection qui marque sa prise de distance officielle avec le camp présidentiel  et de la rupture de la coalition  intégrée en 2019. Celui qui se considère désormais comme le nouveau leader de l'opposition Sénégal, l'ancien maire de Thiès arrivé deuxième lors de la présidentielle de 2019 derrière le président Macky Sall. S'il avait annoncé son départ, le  22 avril dernier , du Conseil économique social et environnemental pour être en phase avec ses nouvelles ambitions ,Idrissa Seck n'avait pas encore été remplacé. C'est désormais chose faite,il est remplacé par un Abdoulaye Daouda Diallo,le directeur de cabinet du président de Sall.

 

 La candidature à la présidentielle  d’Idrissa Seck n'est évidemment pas sans conséquence au gouvernement. Avec lui les deux ministres de son parti, quittent le gouvernement, Amadou Ba et Yankhoba Diatara, respectivement à l'élevage et au département sport, des charges qui sont reversés au premier ministre en plus de ses fonctions actuelles .

 

Dans sa lettre de démission,  Idrissa Seck a tout de même rendu hommage au chef de l’État  qu'il considère comme un  précieux frère. ce qui semble être de l'avis de certains observateurs de la politique sénégalaise une séparation à l'amiable.

 

Une situation politique troublée par le possible troisième mandat de Macky Sall

À dix mois de l'élection présidentielle plus de 100 organisations politiques et de la société civile  au courant du mois d' avril à Dakar une coalition pour faire barrage à un éventuel troisième mandat du président Macky Sall,le président Sall, élu en 2012 et réélu en 2019, quant à lui malgré les appels  à candidature de ses partisans reste muet sur ses intentions à propos de la présidentielle de février 2024, pour laquelle une vingtaine de candidats se sont déjà déclarés. Ses opposants estiment qu'il  en a finit ses deux mandats légaux .

La sphère politique actuelle se cristalise donc autour de deux candidats Idrissa  Seck, 63 ans, chef de gouvernement entre 2002 et 2004 sous l'ex-président Abdoulaye Wade, était arrivé deuxième derrière M. Sall à la présidentielle de 2019 et Ousmane Sonko Seck,48 ans considéré à tord ou à raison comme le trouble-fête qui est passé à deux doigts d'une élligibilité de sa condidature .

 

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