TCHAD : LES MINEURS VICTIMES DE VIOLS DÉSORMAIS PRIS EN CHARGE
Au Tchad, les cas de viols sur mineurs ne cessent de se répéter, situation qui inquiète les associations de défenses des droits des femmes du pays. Bien que le nombre approximatif des viols ne soit pas connu, les autorités ont mis en place des centres d’aide pour les victimes, avec pour objectif la prise en charge médicale, psychologique pour les emmener à briser l'omerta du tabou.
Un accompagnement pour la bonne continuité du cours de vie
Après un viol, la victime peut importe l'âge rencontre le plus souvent des difficultés à s'ouvrir à nouveau. Elle a tendance à se méfier de tout, et manqueraient même de confiance en elle car elle se pose des questions sur comment cela a pu leur arriver. Un accompagnement médical dans un premier temps est très important déjà pour rassurer la victime sur leur état de santé après cette agression. En cas de transmission de MST et/ou de grossesses contractées, ces cas dont la fréquence augmente au fil des jours nécessite des mesures adéquates comme l'information sur les effets collatéraux sur le plan de sa santé n'a pas été impactée la rassurerait davantage. La psychologie de la victime doit également être suivie, un traumatisme survient toujours après. Elle doit rencontrer des spécialistes pour l'aider à ignorer ses suspicions et se réintégrer sur le plan sociétal car, souvent isolée se sentant coupable. Après ce genre d'agression, plusieurs enfants en grandissant développent des comportements de haine et sexistes. Pour éviter ces risques de « sur victimisation », l'enfant, l'adolescent, ou l'adulte, victime de violences sexuelles doit être accompagné par un réseau de professionnels compétents qui interviennent dans le secteur éducatif, judiciaire, médico-psychologique, associatif…