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GABON : LA CLINIQUE CHAMBRIER AU PRISE D'UNE CABALE MÉDIATIQUE SANS FOND

GABON : LA CLINIQUE CHAMBRIER AU PRISE D'UNE CABALE MÉDIATIQUE SANS FOND
Suite à une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, montrant une jeune femme appeler à l'aide depuis la Clinique Chambrier, l'équipe de Tv+Afrique s'est rendue à la structure sanitaire citée pour s'enquérir de l'information.Il ne s'agissait nullement d'une séquestration.

Tel un raz-de-marée, une vidéo montrant une jeune gabonaise demandant de l’aide a fait le tour des réseaux sociaux.
Pour cause, Yassine IGANDJO, une jeune dame de 34 ans, aurait été séquestrée à la Clinique Chambrier après son accouchement faute d’argent pour régler la facture.

C’est par l’entremise de sa tante qui lui a rendu visite qu’elle effectuera cet appel à l’aide pour que des personnes de bonne volonté lui viennent en aide.

Mauvaise interprétation

Pour le commun des mortels, il s’agissait d’une séquestration qu’une femme étant désargentée serait retenue par la Clinique. Mais après vérification par notre rédaction, la réalité est toute autre. 
Yassine qui avait été refusée par tous les hôpitaux de Libreville faute de blocs opératoires disponibles avait eu la grâce d’être acceptée à la clinique privée Chambrier avec une avance de 300.000 FCFA en date du 28 Avril 2023, avec l’accord du Docteur AWORET. 
 

Procédure anormale.

« A la réception de la facture de 1.000.000 FCFA madame Yassine et sa famille ne sont pas venus vers la Direction générale pour exposer sa situation. Nous apprenons son incapacité de payer en même temps que chaque gabonais dans les réseaux sociaux, ce qui est dommage. La clinique chambrier a toujours été compréhensive sur la situation de chacune et chacun »

s’est défendue le Docteur AWORET, Directrice générale de la Clinique Chambrier avant de rajouter que 


« C’est malhonnête d’agir ainsi. Nous ne séquestrons pas les gens ici. Notre devoir c’est de soigner les Gabonais qu’ils soient riches ou pauvres. Mais pour cela, nous sommes dans l’obligation de payer nos charges. C’est pas juste de réagir de cette façon. »

 

Les excuses d’une femme désespérée 

 Des propos que Yassine a soutenu avant de présenter des excuses.

« Mon intention n’était pas de salir l’image de la clinique, je n’ai jamais parlé de séquestration, c’est les gens des réseaux sociaux, j’ai juste appelé à l’aide car je n’avais rien. La clinique Chambrier a vraiment pris soin de moi, je leur présente des excuses, je suis vraiment désolée. J’ai rencontré le responsable des affaires sociales de la clinique, mon dossier est en bonne voie et il m’a garanti qu’une solution sera trouvée dans les plus brefs délais ».

Tout ceci rappelle l’importance de l’information amassée sur les réseaux sociaux mais aussi ses dangers.

Par Jeromiale ANGUE

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