À l'instar des autres pays le Gabon célèbre ce lundi la journée internationale de environnement, avec pour thème "les solutions pour recycler le plastique". Une occasion pour le ministre des eaux et forêts, de la mer de l’environnement d'attirer l’attention des populations gabonaises à avoir un comportement écoresponsable afin de lutter efficacement contre la pollution plastique.

Une lutte qui consiste à recycler les bouteilles après usage pour assainir l'environnement.

Pour le Professeur Lee White, un sachet plastique jeté dans la mer prend un siècle à se désintégrer et va produire entre 10 et 100 millions de microparticules qui vont finir dans les poissons consommés par l’être humain.

Le plastique, une des plus grande menace des changements climatiques

Selon le ministre gabonais de l’environnement, le plastique fait parti des plus grande menaces des changements climatiques. Pour certaines sources, les matières plastiques génèrent des émissions de gaz à effet de serre à chaque étape de leur cycle de vie, de l'extraction et du transport des combustibles fossiles, aux processus de raffinage à forte intensité d'énergie et d'émissions, en passant par la gestion des déchets plastiques ou bien la fuite des matières.

 La plupart des gens pensent que le plastique dont on se débarrasse dans les bacs de recyclage va tout bonnement disparaître.

Ainsi, environ 18 millions de tonnes de plastique provenant d’Asie du Sud ne sont pas correctement gérées et se retrouvent donc dans les océans où, avec l’exposition à la lumière du soleil, elles émettent du méthane et de l'éthylène.

Le principal émetteur de ces deux gaz, le polyéthylène est le polymère de synthèse le plus produit et le plus mis au rebut dans le monde.

Pour éviter la pollution plastique et la dégradation de l’environnement, il faut adopter des stratégies ciblées et novatrices inspirées de l’économie circulaire.

Une telle stratégie démarre dès la phase de conception d’un produit et de sélection des matières premières dans l’objectif de parvenir à un résultat permettant le réemploi, tout en créant des « ressources renouvelables » et en limitant l’étape initiale d’extraction des matières premières et l’étape finale de rejet des déchets.

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