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Justice

GRÈVE DES MAGISTRATS : LE GOUVERNEMENT NE COMPTE PAS SE LAISSER ABUSER

GRÈVE DES MAGISTRATS : LE GOUVERNEMENT NE COMPTE PAS SE LAISSER ABUSER
Ce vendredi 09 mai 2023, le Ministère de la Justice, Garde des Sceaux, Chargé des Droits de l’Homme et de l’Égalité des Genres a fait une déclaration après que les magistrats ont stoppé les services minimums sur l'étendue du territoire.

Ce vendredi 09 mai 2023, le gouvernement a réagi à la sortie du Syndicat national des magistrats (Synamag) du 8 juin 2023. Via une déclaration lue par le secretaire Général du ministère de la Justice, François Mangari.  Ce dernier  affirme qu’en plus du dialogue social ininterrompu depuis l’entrée en grève des magistrats, le ministère  s’est employé à trouver des solutions à l’ensemble des points de revendications contenus dans le cahier des charges qui lui avait été soumis par le Synamag.

Le projet de texte portant statut des magistrats.

Les magistrats ont toutefois décidé le 8 juin2023 de durcir leur mouvement de grève en suspendant le service minimum sur tout le territoire. En effet, Ils accusent le gouvernement de n’avoir pas pris en compte leurs avis quant à l’un des points essentiels de leurs revendications : le projet de texte portant statut des magistrats. Alors que le ministre de la Justice l’a présenté la veille aux députés de l’Assemblée nationale pour examen et adoption, l'Assemblé des magistrats a dénoncé une mascarade affirmant que le texte soumis au Parlement n’est pas conforme à celui arrêté de manière consensuelle entre les magistrats et les fonctionnaires du ministère de la Justice. “Faux”  a semblé rétorqué le gouvernement. 

"Contrairement aux affirmations du Synamag, le texte actuellement en examen à l’Assemblée nationale correspond dans ses grandes lignes à l’avant-projet adopté de manière consensuelle avec le Synamag», a déclaré le représentant du ministère de la Justice."

Selon lui, le texte a plutôt subi quelques ajustements et des améliorations ont été insérées dans le but de permettre une application effective de ses différentes dispositions.

«Conformément au principe constitutionnel selon lequel chaque nouvelle dépense mise à la charge du budget de l’Etat doit, au préalable, être adossée à une ressource permettant de la supporter, il était primordial pour le Gouvernement de s’assurer que les avantages dont pourraient bénéficier désormais les magistrats puissent être effectivement financés»,

poursuit-il.

 

Le Synamag dispose de la possibilité de faire valoir ses observations et ses remarques devant les deux chambres du Parlement.

En effet, le Synamag dispose de la possibilité de faire valoir ses observations et ses remarques devant les deux chambres du Parlement qui sont seules compétentes pour adopter ledit projet de loi dans sa version définitive. Le gouvernement qui rappelle  qu’il y a des avancées significatives quant aux revendications su Synamag en plus de l’obligation de faire des projections budgétaires réalistes et réalisables, estime qu’à ce jour

«rien ne justifie le maintien du mouvement de grève actuel». 

Face à la menace d'une cessation du service minimum, le gouvernment à travers le représentant du ministère de la justice est clair,conformément aux dispositions des textes en vigueur, le maintien d’un service minimum pendant les périodes de grève est une obligation à laquelle nul ne saurait se soustraire.

 

Par GLEN OSSUI

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