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LES DÉFIS DE LA STIMULATION DU COMMERCE ET DE L’INTÉGRATION INTRA-AFRICAINS

LES DÉFIS DE LA STIMULATION DU COMMERCE ET DE  L’INTÉGRATION  INTRA-AFRICAINS
 Le commerce et l’intégration intra -africains, est l’une des thématiques abordées à Accra, capitale du Ghana, à l’ouverture de la 30e Assemblée générale annuelle de la Banque africaine d’import-export ( AAM 23).

Lors du 30è assemblée générale annuelle de la Banque africaine d’import-export, les intervenants à cette thématique, ont souligné la nécessité pour l’Afrique de stimuler le commerce et l’intégration intra-africains, afin de faire face aux défis résultants de l’impact de la Covid-19 et des conditions économiques défavorables, accentuées par la crise Russo-ukrainienne. En effet, pour Mohamed Ahmed Maait, ministre égyptien des Finances et président des assemblées annuelles d’Afreximbank, représenté par Gamal Negm, vice-gouverneur de la Banque centrale d’Égypte,

« les africains doivent travailler en collaboration pour trouver des solutions intégrées aux nouveaux défis auxquels le continent est confrontée ».

Le lieu de la célébration du 30e anniversaire d’Afreximbank

Le président des assemblées annuelles d’Afreximbank, à cette occasion, félicité Afreximbank pour son rôle important dans le développement et la mise en œuvre de solutions visant à relever ces défis. Non sans exprimer l’espoir que l’AAM2023 conduirait à des solutions encore plus constructives aux problèmes de l’Afrique. En effet, le ministre égyptiens des Finances a décrit Afreximbank comme l’une des institutions africaines mettant en œuvre la vision 2063 de l’Union africaine (UA).

 Ernest Yedu Addison, Le gouverneur de la Banque centrale du Ghana a déclaré que le Ghana représentait le lieu le plus approprié pour la célébration du 30e anniversaire d’Afreximbank, compte tenu du rôle de la Banque dans le développement et la promotion du commerce africain et du fait que le Ghana abrite le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA). Mais aussi, cette institution financière africaine avait fourni plus de 2 milliards de dollars pour soutenir l’économie ghanéenne.

En effet, Wamkele Mene, le Secrétaire général du Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale (ZLECAF), a rappelé qu’avec l’inclusion d’une vision pour un marché africain intégré dans le traité fondateur de l’OUA (Organisation de l’unité africaine), les pères fondateurs de l’UA avaient prévu la nécessité d’Afreximbank.

« Cette vision était fondée sur l’objectif de l’intégration du financement du commerce africain, y compris l’introduction du Fonds d’ajustement de la ZLECAF et la mise en place du Système panafricain de paiement et de règlement (PAPPS) », 

a-t-il ajouté.

Pour rappel le discours du lancement de la première table ronde de la journée, a été prononcé par Mahamadou Issoufou, l’ancien président nigérien. Ce dernier a déclaré que l’Afrique représente une proportion importante des terres arables du monde.

Afreximbank compte une base d’actionnaires à quatre niveaux.

 

Avec un capital d’environ 6,5 milliards de dollars, Afreximbank compte une base d’actionnaires à quatre niveaux. Celle-ci est composée de la Class “A”, constitué des Etats africains, les banques centrales africaines et les institutions publiques africaines. La Classe “B” comprend des institutions financières africaines et les investisseurs privés africains. Et, la Classe “C”, composée d’investisseurs, et bien d’autres.

La Banque africaine d’import-export compte à ce jour 18 membres: l’Angola, le Bénin, le Botswana, le Burkina Faso, le Cameroun, le Cap-Vert, le Tchad, la Côte d’Ivoire, la République Démocratique du Congo, l’Egypte, l’Ethiopie, le Gabon, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée Bissau, le Kenya, et le Lesotho.

Par GLEN OSSUI

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