Le président  gabonais, à l’instar de plusieurs de ses homologues du continent, prendra part les 22 et 23 juin  au Sommet de Paris sur les nouveaux mécanismes de financement de la lutte contre le changement climatique au profit des pays les plus vulnérables. En effet, ce sommet de haut niveau aura pour objectif principal d’examiner les défis et les questions de changement climatique, de biodiversité et de santé mondiale entre autres sujets. La rencontre prévoit la participation de chefs d’Etat et de délégation issus de divers continents, ainsi que des représentants d’organisations internationales, d’institutions financières mondiales, du secteur privé et de la société civile.
 

Nouveaux paradigmes pour un meilleur accès aux financements et aux ressources.
 

Ces travaux permettront aussi de poser les jalons d’une discussion avec les grands pays forestiers sur la question de la valorisation des services rendus par la forêt. Entendez, la mise en place de nouveaux paradigmes pour un meilleur accès aux financements et aux ressources. Il est en outre attendu de cet évènement le lancement d’une coalition de champions prêts à s’engager pour le soutien et le financement de plateformes-pays, pour la protection des forêts au cours des prochaines années.

Ali Bongo, le présiodent gabonais, dont le leadership sur les questions environnementales est salué de tous, entend se saisir de l’opportunité qu’offre cette rencontre pour réaffirmer l’engagement du Gabon à poursuivre les efforts menés en matière de préservation de ses forêts et de protection de sa biodiversité. En effet, le président gabonais devrait à nouveau défendre à cette occasion la politique environnementale du Gabon et surtout demander une plus grande implication financière des pays industrialisés.

D’autant que cette rencontre vise à trouver de nouveaux mécanismes de financement en vue d’aider les pays les plus vulnérables au changement climatique à lutter contre ce phénomène. Rappelons que ce sommet a été annoncé en novembre 2022 par le président Emmanuel Macron, au terme de la COP 27, en Egypte.

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