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LE GABON AU PREMIER RANG DES UTILISATEURS DE L'APPLICATION HELLO ADO

LE GABON AU PREMIER RANG DES UTILISATEURS DE L'APPLICATION HELLO ADO
Lancée par les Nations-Unies au Gabon en avril dernier, Hello Ado, l'application interactive "Hello Ado"qui accompagne les jeunes a été téléchargée 1500 fois: Un chiffre qui aujourd'hui place le Gabon au premier rang des utilisateurs a annoncée la Première Dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba .

Téléchargée 1521 fois  et compte déjà 1 220 Utilisateurs actifs voilà le record qui place le Gabon en tête des utilisateurs de l'application des jeunes pour les jeunes, après trois mois de service.Les jeunes gabonais semblent l'avoir définitivement adoptée. L’application smartphone gratuite et anonyme, développée par l’Unesco et l’Unfpa, en collaboration avec le Réseau Africain de l'Education, de la Santé (RAES) et l’Alliance Nationale des Communautés pour la Santé (ANCS). Elle propose aux élèves des contenus éducatifs écrits, des podcasts, des vidéos et de nombreux articles sur différents thèmes tels que le VIH, les violences basées sur le genre auxquels les jeunes sont exposés.

 Hello aldo s'engage auprès d'adolescents délaissés et désoeuvrés

Plusieurs rapports effectués en milieu scolaire au Gabon indiquent que 17% des jeunes ont leur rapport non protégé avant l’âge de 15 ans. La prévalence du VIH chez les 15-24 ans est de 0,5% chez les garçons, contre 1,3 % chez les filles. Selon le Rapport Grossesses précoces en milieu scolaire au Gabon  plus d’une jeune femme sur 4 a donné naissance avant 18 ans. 34% des décès chez les adolescentes sont dus aux grossesses. 57% des auteurs de ces grossesses sont des adultes. »selon l’Unesco, seuls 17% des élèves disent être informés sur la santé sexuelle reproductive par leur mère et seulement 1% d’entre eux disent l’être par leur père. Loin de briser l'interaction entre les générations, l'application où l'on peut retrouevr des messages tels que :  « Harcèlement, parles-en », « COVID-19, attention ce n’est pas fini », « Violences sexuelles, je dis non ! », « Avoir un enfant, oui mais après mes études » et « VIH, stop ! » En plus du contenu éducatif,  est importante, car, grâce au service lié à la géolocalisation, elle  oriente les jeunes  vers des structures d’aides et de soins, en cas de danger.

Notons que cette applivcation répond à trois objectifs pour le developpement durable à l'horizon 2030 à savoir, la bonne santé et le bien être, l'éducation de qualité et l'égalité des sexes 

Par LINA WM

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