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L'OBSERVATOIRE DES DROITS DES FEMMES RENFORCE SON FONCTIONNEMENT

L'OBSERVATOIRE DES DROITS DES FEMMES RENFORCE SON FONCTIONNEMENT
Au conseil des ministres tenu le 26 juin 2023 à Libreville, le gouvernement a entériné un projet de décret qui redéfinit le fonctionnement de l’Observatoire National des Droits de la Femme. L'institution prend forme et s’organise désormais autour de deux organes à savoir le Conseil de l’Observatoire, la Direction directement rattaché au service de la Présidence de la République.

Officiellement rattaché à la présidence de la République, la Première Dame du Gabon n'a pas manqué d'exprimer sa fierté à travers un post sur sa page officielle Facebook:
Chères femmes gabonaises cet observatoire sera votre voix votre bouclier et votre espoir. Ensemble nous comblerons les écarts et nous ouvrirons de nouvelles perspectives pour les générations futures. #PourElles, le #Gabon se mobilise et renforce ses dispositifs. Pour que chaque femme, où qu'elle se trouve, soit traitée avec respect, dignité et égalité.
La structure est chargée  d’accroitre l’impact de la politique Gabon-Egalité sur les cibles visées et de susciter les changements transformationnels concrets avec effet immédiats sur la condition de la femme gabonaise.Le projet de texte  enteriné en conseil de ministre porte donc réorganisation de l’Observatoire National des Droits de la Femme en abrégé ONDF.
  "Cette réforme vise la continuité des actions admises dans le cadre de la Feuille du programme Gabon Egalité qui lui confère des missions plus importantes nécessitant une révision d’ordre fonctionnel et structurel de cet organe ", indique le Communiqué
 
L’Observatoire National des Droits de la Femme en bref
 
Jusqu'à ce 26juin l'observatoire des droits de la femme était placé sous l’autorité directe du Premier ministre,créé en 2021, l’Observatoire des droits de la femme est dédié à la cause des violences faites aux femmes. Il œuvre dans le sens de combler l’absence d’une législation spécifique pour l’élimination des violences subies par les femmes et d’une prise en charge sociale, sanitaire, psychologique et judiciaire. Car les femmes représentent 90 % des victimes de violences sexuelles et 83 % des victimes de violences économiques au Gabon, selon le cabinet Louis Berger. Il existe peu de services offrant aux femmes victimes une prise en charge médicale, psycho-sociale et judiciaire.

Par LINA WM

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