La seconde phase de révision des listes électorales qui a été lancée jeudi par le ministre de l’intérieur gabonais Lambert-Noël Matha donne trois jours de réclamations aux électeurs inscrits sur les listes électorale.Durant ces trois jours les milliers de gabonais qui se sont fait inscrire sur les listes électorale devraient à aller vers les centres afin de procéder à la vérification des patronymes issue de la première phase d’enrôlement.

Pour le ministre de l’intérieur, les trois jours de révision concerneront particulièrement que les inscriptions et radiations multiples qui ont généré plus de 1,250 million d’opérations lors de la phase d’enrôlement.Par ailleurs, après l’opération de vérification, la liste sera éditée puis remise au Centre gabonais des élections (CGE) au plus tard le 27 juillet.

Une première phase avec les résultats ambiguës

La première phase de révision de liste électorale qui n'a durée qu'un mois a t'elle vraiment permis une bonne collecte des information et la rectification de certaines erreurs?

Selon les résultats rendus public par le ministère de l’intérieur, sur la première phase de l’opération de révision de la liste électorale consistant en l’enrôlement des primo-électeurs,de ceux ayant récemment atteint 18 ans, ceux ne s’étant jamais fait enrôler, mais également ceux désirant changer le lieu de résidence et l’expurgation des personnes décédées seul 43.971 primo-électeurs, sur 1.255.662 enrôlements tous azimuts, ont été traités soit près de 20%.

Ainsi pour les 80% restant ce sont des Gabonaises et des Gabonais qui sont déjà inscrits et qui se sont réinscrits plusieurs fois.

Lambert-Noël Matha, a de ce fait souligné que l’apport des innovations technologiques dans le procédé a permis l’automatisation de l’identification des doublons.

Aussi poursuit il, 160.000 démarches ont été enregistrées concernant les changements de résidence, soit 30% dont 30.000 électeurs ayant changé de résidence en restant dans le même arrondissement et près de 145.000 compatriotes ayant souhaité voter hors de leurs anciennes circonscriptions électorales.

Les agents recenseurs quand à eux ont enregistré 3500 radiations (radiation des personnes décédées). 

Au vu de ses résultats, l'on peut se demander si toutes ces chiffres sont vraiment de vrais chiffres.

En seulement un mois, le ministère de l’intérieur par le biais de l'on ne sais quel technologie a pu déterminer le nombre de personnes décédées figurant encore sur les listes électorale depuis 2016 à aujourd’hui.

 Sans compter les personnes ayant changées leur lieux de résidences, celles qui ont quitté le pays et celles qui ce sont fait inscrire dans plusieurs centres de votes pour assurer la victoire d'un candidat.

 

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