Voulant trouver des solutions pour pallier au conflit homme- éléphant au Gabon le Ministère des eaux, des forêts, de la mer, de l’environnement, chargé du Plan climat et du Plan d’affectation des terres a initié plusieurs actions depuis 2021.Parmis les actions le gouvernement a organisé en juillet 2021 les concertations provinciales suivies des assises nationales sur la gestion du Conflit Homme-Eléphant (CHE).

Ainsi lors de ces concertations, trois principales recommandations ont été formulées à savoir, la mise à disposition d’une aide aux victimes du CHE qui aujourd’hui est effective ; l’opérationnalisation des battues administratives ; l’intensification des installations des clôtures électriques.

L'installation des clotures électriques, un facteur clé dans la lutte du conflit homme-éléphant

Le ministère des Eaux et Forêts, à travers la Direction Générale de la Faune et des Aires Protégées (DGFAP), l’Agence Nationale des Parcs Nationaux (ANPN), et avec le concours du partenaire technique Space for Giants (SFG), avait accéléré le rythme d’installation des clôtures électriques afin de sécuriser le maximum de plantations.

Selon le communiqué du ministère des eaux et forêt, de mars 2022 à juin 2023, ce sont 251 clôtures électriques mobiles qui ont été installées pour plus de 2388 personnes bénéficiaires, avec l'appui technique de l’organisation internationale Space for Giants, le Gabon a adopté cette méthode qui a prouvé son efficacité.

Ainsi 272 interactions ont été notées de mars 2022 à Juin 2023, 249 interactions ont été refoulées par le fil électrifié, soit un pourcentage de succès de 91.5%”.

Afin de bénéficier d'une cloture électrique il faut avoir été victime de dévastation par les éléphants et avoir déposé une plainte écrite à l’administration décentralisée des Eaux et Forêts ou de l’Agriculture.

Un constat doit notamment être effectué à l’aide de l’application CHF Gabon (pour conflit homme-faune) par les agents des Eaux et Forêts et/ou de l'Agriculture.  D’abord, des agents se rendent sur place pour constater les dégâts et vérifier s’il reste des plantes à protéger.

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