La décision prise par le CGE pris en compte par le gouvernement et validé au parlement  de supprimer les enveloppes accolées pendant le processus électoral a causé depuis plusieurs jours de vives tensions politiques entre les membres de l'opposition gabonaise et la majorité républicaine. En effet, l'opposition gabonaise accuse le gouvernement d'avoir pris la décision de supprimer les enveloppes accolées sans les avoir consulté au préalable.

Pour les membres du CGE, cette mesure n'a été que la mise enoeuvre  de l'une des recommandations faite par l'opposition dans un mémorandum daté du mois de mai 2022.

Arguments récemment rejeté en bloc par l'opposition gabonaise qui ne reconnaît pas faire partir des signataires dudit mémorandum.

L'opposition mise devant les faits

Selon le document datant de mai 2022, l'on peut lire les recommandations faite par les membres de l'opposition. Entre autres recommandations, y figure la suppression des enveloppes accolées, l'introduction du bulletin unique avec l'inscription des noms des candidats par ordre alphabétique et l'authentification du bulletin unique par les deux vice-présidents. Des mesures qui selon les signataires devaient renforcer la transparence et la confiance dans le processus électoral.

Pour les partis politiques présent à cette concertation, mettre fin à l'utilisation des enveloppes accolées, permet aux citoyens à voter pour un candidat spécifique. C'est pourquoi l'idée de les éliminer était essentiel pour garantir des élections libres et équitables. Par ailleurs, pour certains compatriotes, ces partis de l’opposition avait proposé l’adoption d’un bulletin unique de vote sur lequel apparaissaient tous les noms des candidats par ordre alphabétique.

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