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OYEM: UN IMPORTANT LOT DE MÉDICAMENTS AVARIÉS INCINÉRÉS AU CHRO

OYEM: UN IMPORTANT LOT DE MÉDICAMENTS AVARIÉS INCINÉRÉS AU CHRO
L'inspecteur de santé nord de la province du Woleu-Ntem Félicien Mintsa a procédé mardi à Oyem à l'incinération d'un lots de médicament avariés du centre hospitalier d'Oyem en présence du substitut du procureur de la République du tribunal de première instance d'Oyem Lucas Tounda Ndongo.

Plusieurs lots de médicaments avariés se trouvant encore dans la salle de stockage des médicaments au centre hospitalier régional d'Oyem ont été détruit par l’inspecteur de santé Nord. Suite à une enquête de l'inspection de santé nord au Centre Hospitalier Régional d'Oyem, il a été découvert que parmi le stock de médicaments que possédait la structure, un grand nombre avait dépassé la date de péremption.

Selon  une source proche du CHRO, depuis un certain temps les patients de l’hôpital se seraient plaint d'avoir reçu des médicaments avariés voire impropres à la consommation lors de l'opération humanitaire de lutte contre la cécité.

Une erreur justifiée par l’inspecteur de santé Nord

Dans sa tentative de justification, l'inspecteur de santé Nord Félicien Mintsa a indiqué que ces lots de médicaments avariés et détruits, sont le résultat d'une infime partie de médicaments distribués à la faveur de cette opération humanitaire. De même, les patients qui avaient déjà été servis auraient été contactés, pour ramener les fameux médicaments.

"Loin d'être un fait exprès, cette opération avait été repoussée plusieurs fois, elle devait avoir lieu il y a neuf mois aujourd'hui. À cet effet, le lot de médicaments est resté bien rangé depuis des mois. Le reste des médicaments a été vérifié, ils ne sont pas périmés",

s'est justifié Félicien Mintsa.

Une situation qui suscite des inquiétudes auprès de la population ayant rentrée en possession de ces médicaments avariés qui devaient être détruit depuis longtemps.Serait il possible de retrouver toutes les personnes qui ont reçu ces médicaments lorsqu'on sait que pendant les caravanes, les patients reviennent pour la plus part des villages reculés, d'autres consomment les produits aussitôt reçu.

Par Eyeng Obame Sandrine F

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