LIBERTÉ DE LA PRESSE: OLIGUI NGUEMA MONTRE LA VOIE
Mis en cause dans ce qu'a dénoncé leur avocat comme un vice de forme , le directeur de publication du groupe de presse Gabon Média Time et trois de ses journalistes ont été libéré après une intervention présidentielle . Le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma l'avait préciser lors de sa première prise de contact avec la presse nationale, en reconnaissant la souffrance de la presse sous l'ancien régime.
« La presse, c’est le quatrième pouvoir, nous allons vous rendre vos lettres de noblesse. Faites votre travail, faites-le bien », a-t-il recommandé.
La liberté de la presse, pilier de la démocratie, pour les autorités de transition gabonaise
Le caractère intimidant de la convocation des journalistes par la DGR, service de renseignement intérieur, plutôt que par la Haute Autorité de la Communication, compétente en matière de presse, aura été dans ce cas de figure l'erreur à ne plus commettre sous l'ère de la tarnsistion.Le Gabon est engagé dans une phase de transition politique après 14 ans de pouvoir d’Ali Bongo, le respect des libertés fondamentales comme celle de la presse reste déterminant pour garantir le caractère démocratique du processus.
La liberté et l’indépendance des médias apparaissent plus que jamais comme des enjeux cruciaux pour l’avenir du Gabon.Test réussi donc pour les nouvelles autorités gabonaises.
Selon le site d’information Gabonactu, Harold Leckat et les trois reporters ont été relâchés alentours d’1h30 [00 heure 20 mn en réalité] du matin, après l’intervention personnelle du président de la transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguéma, et du ministre de la Communication, Laurence Ndong.