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Justice

SYLVIA BONGO ONDIMBA VALENTIN AU GNOUF

SYLVIA BONGO ONDIMBA VALENTIN AU GNOUF
L'ex -Première Dame du Gabon a été dans la nuit de mercredi à jeudi déférée à la maison d'arrêt pour femme de la prison centrale de Libreville .

Entendu dans la mi-journée par un juge instructeur de la cour  criminelle spéciale, l'ex première dame du Gabon Sylvia Bongo Ondimba après une confrontation direct avec l'ancien collaborateur de son mari  Brice Laccruche Alihanga a été déférée dans la nuit de mercredi à jeudi  à la maison d'arrêt pour femme de la prison centrale de Libreville .

Arrivée en début d'après -midi au tribunal de Libreville à bord d'un pick up, la deuxième audition de l'ex -première dame devant le juge depuis sa mise en accusation pour détournement de fonds publics, de blanchiments de capitaux .

Terminé la résidence surveillée , pour l'ex première dame du Gabon qui ce jeudi a fait son entrée à sans famille quant au sort de  Brice Laccruche Alihanga détenu dans le cadre d’une opération majeure contre la corruption et  condamné pour des infractions administratives en 2021,rien n’a encore filtré sur  son sort judiciaire . Rien jusqu'ici ne montre que l'apport de Brice Laccruche, sera suivi d'un allègement de sa peine au regard d'autres charges qui pèsent aujourd'hui encore sur lui.

Chute du clan Sylvia Bongo Ondimba  Valentin et fils 

Cette condamnation de Sylvia Bongo Ondimba valentin  sonne la chute du gropuscule qui s'était constitué depuis la crise cardio vasculaire du président déchu Ali Bongo Ondimba en Arabie Saoudite en  fin octobre 2018, autour notammenet de cette dernière et de son fils aîné, Nourredin  Bongo Ondimba Valentin .

Alors que les langues des personnes bien introduites se délient dans l'anonymat ou sur la place publique  les faits se précisent et les condamnent aux yeux du monde entier . Ces derniers ont pris une part active dans des opérations de détournements de fonds massifs et des actes de corruption en se maintenant au pouvoir à force de fioriture et de forfaitures. 

La présidence occupée sans discontinuer depuis 1967 par la famille Bongo : le père, Omar, jusqu’à sa mort en 2008, puis le fils Ali jusqu’au coup d’Etat est désormais au main d'un pouvoir transitoire qui promet aux gabonais un mieux vivre .

 

Par LINA WM

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