VERS LA RELANCE DE L’EXPLOITATION DU FER
Le Gabon semble nourrir ses espoirs de relancer l'économie et régler l'éternel problématique du chômage des jeunes sur l'exploitation de la deuxième grande richesse du pays, le fer. C'est tout le sens que donne la récente signature entre le gouvernement Rose Christiane Ossouka Raponda le vendredi 19 août et le représentant de la société Fortescue. Après près de 10 ans d’arrêt, le gouvernement gabonais a décidé de relancer l'exploration du fer de Bélinga qui est estimé à plus d'un milliard de tonnes de réserve et celui de Milingui qui lui est estimé à 135 millions de tonnes, dont 18 millions de tonnes de DSO, minerai de fer de haute teneur (>50% de Fe). Ces projets pourraient bientôt être relancées sur la mine de Belinga, situé dans la province de l’Ogooué-Ivindo, à 600 km nord-est du Gabon. Connu depuis les années 1950, ce gisement à haute teneur en fer a des réserves estimées à un milliard de tonnes. Au ministère des Mines, l’on affirme que le gisement de fer de Milingui comporte des réserves de l’ordre de 135 millions de tonnes, dont 18 millions de tonnes de DSO, minerai de fer de haute teneur (>50% de Fe).
Selon certaines estimations du gouvernement, le gisement de fer de Milingui générera lors de sa mise en exploitation, 167 emplois directs et 285 emplois indirects essentiellement issus des sous-traitants, soit un total de 452 emplois pendant les deux premières phases de développement de la mine et des infrastructures. Le nombre d’emplois passera à 700 à la phase 3, phase de croisière de fonctionnement du projet.
La plus grande réserve de minerai de fer non exploité au monde
Le projet de minerai de fer de Belinga est l’un des plus grands projets qui reste à développer. Le coût total du projet selon la société Havilah, s’élève à 1 milliard de dollars américains, soit près de 600 milliards de francs CFA de quoi renflouer les caisses de l'État gabonais. Une somme qui sera totalement assurée par le Fonds d’investissement African Minerals Exploration and Development (Amed). Ce fonds devra par ailleurs financer plusieurs projets miniers en Afrique sub-saharienne, notamment en Afrique du sud, Namibie, Liberia. Ce projet d'exploitation représente une grande valeur au gouvernement gabonais qui souhaite relancer son économie suite au grand coup de la crise sanitaire. Aussi, la maturation de ce projet permettra également la création des synergies avec d’autres secteurs de l’économie, notamment l’écotourisme, la foresterie et la production alimentaire.
Selon des estimations, les réserves du gisement de fer de Belinga sont d’au moins 1 milliard de tonnes. Ce qui constituerait une belle manne pour le Gabon qui en a bien besoin par les temps qui courent.