Les enseignants du secteur public camerounais sont en colère depuis la rentrée scolaire de septembre 2023. Depuis le lundi 20 novembre, le mouvement désigné “ Craie morte “ a été corsé. Ils réclament la mise en place d’un statut spécial qui reste au point mort. 

Les enseignants camerounais exerçant dans le secteur public ont montré des signes de remous dès le 13 septembre 2023, jour de la rentrée des classes. Il y a une semaine, ils ont appuyé sur l’accélérateur en lançant une grève. « Le service minimum s’est imposé de lui-même en ceci que plusieurs enseignants subissent des menaces sérieuses. Ils étaient pour la plupart obligés d’assurer un service minimum. En décidant d’une semaine de service minimum, il était question de permettre à chaque enseignant de le faire en toute quiétude », fait savoir Xavier Vemba, du mouvement On a trop supporté (OTS).  Xavier Vemba a encore ajouté que pendant ce service minimum, qui a duré une semaine, les syndicalistes se sont employés à leurs camarades grévistes sur les plateformes des réseaux sociaux qui ont mis en avant cette grève. Ceci a permis, a-t-il renchéri,  à leurs camarades de rester mobilisés.

L’opération « craie morte » connaît donc un nouveau souffle. 

Le gouvernement n’a pas cédé d’un iota face aux revendications des enseignants camerounais. Les syndicats des enseignants se sont heurtés à un mur. Ce qui a poussé les enseignants à durcir leur mouvement le 20 novembre 2023. Très remontés, les enseignants du secteur public camerounais sont décidés à amener le gouvernement camerounais à sortir de sa réserve . « Nous repartons au front avec un regain d’énergie et de résilience. Il en sera ainsi pour les trois prochaines semaines, sauf changement exceptionnel », a souligné .

Selon le règlement, les enseignants prennent le chemin de l'école pendant qu'ils observent la semaine du service minimum, mais ils ne sont pas tenus de dispenser les cours ou de faire des évaluations.

 

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