L’ancienne Première dame Sylvia Bongo et son fils Noureddin Bongo Valentin avaient des liens étroits avec la société pétrolière Perenco, première société exportatrice de l’or noir au Gabon. 

Les services de renseignements gabonais auraient des informations selon lesquels, Perenco sous la protection des Bongo-Valentins, avait effectué des opération liées à de l'évasion fiscale, c’est-à-dire que cette compagnie de payait pas d'impôts ni taxes sur les profits générés par les 120 000 barils par jour qu'elle produit au Gabon. Selon Africa Intelligence, le fils du président déchu et l'ex-ministre du Pétrole Vincent de Paul Massassa, seraient en train de subir des interrogatoires musclés à ce sujet.

Pour sa part, Perenco nie en bloc ces accusations. L’entreprise affirme payer régulièrement et systématiquement tous ses impôts en conformité avec les lois du pays.  Au cas où l’information serait vraie, l’Etat gabonais peut-il envisager de saisir des actifs de Perenco ? 

Les services compétents sont aux trousses des flux financiers 

Les services compétents sont en train de passer au peigne fin les flux financiers qui auraient été opérés entre Perenco et Sylvia Bongo et entre Perenco et   Noureddin Bongo Valentin. La direction générale de cette entreprise suit attentivement l’évolution du dossier.  

Présente depuis 30 ans, la société  pétrolière et gazière française Perenco présente a investi  plus de 260 milliards de FCFA en 2022 afin d’augmenter sa production pétrolière, de développer et moderniser le terminal pétrolier de Cap Lopez (racheté à Total Energies) permettant ainsi de mutualiser l’activité de stockage et d’export du brut au Gabon. Mais cette enveloppe permettra aussi de développer l’activité gazière dans le pays en construisant notamment une usine de gaz butane sur le site de Batanga qui produira 15 000 tonnes de gaz butane par an et devrait être fonctionnelle au deuxième semestre de 2023.

 

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