21 personnes ont perdu la vie au cours de ces violences. Le gouvernement a indiqué avoir  déjoué une tentative de coup d’Etat. Il a indiqué que les événements sanglants de Freetown ont été menés par d’anciens soldats proches de l’ex-chef de l’Etat Ernest Bai Koroma. Mais personne n’a encore pu identifier le lien entre les soldats mutins. Le gouvernement n’a pas hésité à dire qu’il s’agit en réalité d’une tentative de coup d’Etat.   

Au cours de ces évènements, des détenus ont été libérés semant la panique dans la ville. Plus de 2.200 détenus se sont évadés et 124 ont été rattrapés depuis. "Nous avons ouvert une enquête pour une tentative de coup d'Etat qui a échoué. Un groupe de gens ont tenté de renverser le pouvoir en place en utilisant la force", a indiqué le chef de la police William Fayia Sellu. L’attaque a été lancée dimanche, des hommes ont pris d’assaut une armurerie militaire, deux casernes, deux prisons et deux postes de police. Les combats entre les deux camps ont fait rage. 21 perssones ont péri durant les échanges de coup de feu, dont 14 soldats, un policier, un gardien de prison, un agent de sécurité, une femme et trois assaillants, a déclaré le ministre de l'Information Chernor Bah. 

La police est aux trousses des fugitifs

Une chasse à l’homme a été lancée par le gouvernement afin de mettre la main sur les soldats perdus. 13 militaires et un civil soupçonnés d’avoir participé à ces actes ont été arrêtés. La police a publié une série de photos et de noms de personnes recherchées comme "fugitifs". Des récompenses ont été promises à ceux qui les identifieront.  Ernest Bai Koroma, a essayé de laver les soupçons qui pèsent sur lui. Présent à Freetown, il a publié un communiqué à travers lequel il a condamné l’attaque qui a ensanglanté la capitale. 

 

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