Faussaire en prison, faussaire dans la vie courante, faussaire tout court. Noureddin Bongo, ne pourra plus changer. Il ne pourra plus aussi plaider innocent. Les griefs qui étaient formulés contre lui alors qu’il était en dehors de la prison, il les confirme derrière les barreaux. Le fils unique du président déchu est un véritable adepte de la corruption. La corruption c’est sa tasse de thé. Il a réussi à amadouer quatre agents de la Sécurité pénitentiaire en leur promettant 3 millions de  FCFA à chacun, s’ils lui donnaient un téléphone portable pour joindre ses proches et tirer les ficelles depuis la prison centrale. La proposition était simple à réaliser, et les promesses plus que flatteuses. Ces agents ont cru qu’ils avaient trouvé une belle opportunité de se faire un petit butin à la veille des fêtes de fin d’années. 

Ils ont failli mettre toute une population en insécurité à cause de 3 millions de FCFA. Ils n’ont pas résisté à l’appât tendu par Noureddin Bongo, qui n’a rien perdu de ses relents filous. Les quatre agents ont mordu à l’hameçon du fils aîné d’Ali Bongo qui, même en prison, devient un homme à surveiller comme du lait sur le feu. 

Selon le quotidien l’Union paru ce mardi 12 décembre 2023, Noureddin Bongo a soudoyé quatre fonctionnaires de la Sécurité pénitentiaire dans le but d’entrer en possession d’un téléphone portable pour joindre ses proches et faire feu de tout bois depuis la prison. Quel est le confort de la cellule dont bénéficie Noureddin Bongo Valentin s’il peut se procurer 12 millions de FCFA ? Qui peut lui livrer cet argent ? Quels types de conversations entretient-il avec les gardes ?   

 

Ce n’est pas la première fois  qu’une affaire de téléphone portable fait grand bruit à la prison centrale. Sauf que cette fois, cet appareil a failli se retrouver entre les mains d’un individu capable de déstabiliser l’organisation de la paix au Gabon et par conséquent les bontés la transition au Gabon. Les quatre agents inconscients, n’ont pas mesuré les conséquences de leur geste. Ils devraient servir d’exemple afin de dissuader toute nouvelle tentative.

Le stratagème mis en musique par les quatre agents indélicats s’est terminé en eau de boudin. Ils risquent des peines lourdes notamment la radiation. 

A beau chasser le naturel, il revient au galop

Noureddin Bongo confirme tout le mal qu’on dit de lui. Il n’hésitera pas à briser la carrière des agents de la sécurité pénitentiaire pour assouvir ses caprices.  L’accusation de  corruption de fonctionnaires va s’ajouter à d’autres charges qui pèsent actuellement sur lui. Il est accusé de haute trahison contre les institutions, détournement de fonds publics, malversation financière internationale en bande organisée, faux et usage de faux, falsification de la signature du président, corruption active et trafic de stupéfiants.

 

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