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SÉNÉGAL : UN FRANÇAIS DE 69 ANS ÉCROUÉ POUR FAUSSE MONNAIE

SÉNÉGAL : UN FRANÇAIS DE 69 ANS ÉCROUÉ POUR FAUSSE MONNAIE
J. Roux, ressortissant français domicilié au quartier Saly Vélingara, à une heure environ de Dakar et ses deux acolytes, I. Sy et M.Sène, tous Sénégalais croupissent à la prison de Mbour depuis la semaine dernière.

Le Français de 69 ans qui a avoué être confronté ces temps-ci à des difficultés financières, a convaincu deux sénégalais de 23 de laver de faux billets, moyennant une commission de 10% pour chacun des deux jeunes hommes selon le confrère Dakaractu. 

Le ressortissant de l’Hexagone voulait laver une importante quantité de faux billets contenus dans une grande valise noire qu’il gardait dans son domicile. Il a engagé deux acolytes sénégalais, pour qu’ils lui trouvent un vendeur de mercure. J.Roux qui vit sur la Petite-Côte depuis plus d'une décennie, contacte M. Sène, réparateur de téléphones portables, et son ami I.Sy, chauffeur domicilié à Mbour. L'ingénieur électronique européen leur fait comprendre qu’il veut laver une importante quantité de faux billets. 

Le temps passe et  les deux jeunes n’arrivent pas à trouver un vendeur de mercure. Comme ils voulaient à tout pris trouver un vendeur de mercure, ils racontent à qui veut l’entendre qu’ils cherchent celui qui peut leur fournir le métal blanc argenté et liquide. Ils vont de porte en porte. 

La désinvolture des jeunes démarcheurs du Français leur a coûté cher 

Une attitude qui va vite les perdre. De fil en aiguille, la tentative de blanchiment de capitaux va tomber dans les oreilles des policiers de la Brigade de recherches de Saly Portudal. Ces derniers repèrent très rapidement la demeure de J. Roux. Sans coup férir les trois hommes surpris en pleine activité au domicile de J. Roux, sont cueillis par les policiers. Ils découvrent la fameuse grande valise contenant les billets noirs et dont la valeur n'est pas encore évaluée. Un appareil avec un moteur électrique, un liquide de nature ignorée et une bouteille de gaz reliée à un manomètre servant à mesurer la pression.  

Arrêtés et conduits dans les locaux du commissariat urbain, ils passent aux aveux. J. Roux déclare aux enquêteurs que ces billets noirs lui appartiennent. L'ingénieur électronique explique qu'il est financièrement au bord du gouffre, ce qui l'a poussé à vouloir laver ces faux billets, afin de se refaire une nouvelle santé financière.

 

Par Pamphile EBO

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