Le quatrième mois d’arriérés, le mois de décembre tire à sa fin. Étranglées de dettes elles n’arrivent plus à assurer leur travail correctement et les salaires de leurs travailleurs ne sont plus payés depuis la même période. L’hôtel de ville de Libreville rétorque qu’elle ne peut pas faire autrement parce qu’elle n’a pas un seul franc dans ses caisses.  

Les sociétés qui ont un partenariat avec l’hôtel de ville de Libreville dans le cadre du ramassage des ordures et du curage des caniveaux se plaignent de ne pas avoir été payées depuis 3 mois. A l’approche des fêtes de fin d’années, des gros nuages s’amoncèlent sur l’insalubrité de la capitale gabonaise car c’est une période de forte consommation et de productions d’ordures. 

Le Général de Brigade Jude Ibrahim Rapontchombo, Délégué spécial à la Mairie de Libreville est confronté à la montée de tension dans le camp des PME gabonaises qui sont spécialisées reluire la capitale gabonaise. Elles réclament trois mois de factures non payées par l’administration de l’hôtel de ville. Et le mois de décembre tire à sa fin. Les rues et les édifices sont repeints, Libreville est décorée comme un sapin de Noël sur certaines artères et dans quelques espaces commerciaux, la fièvre de Noël monte, mais la ville croule sous le poids des ordures. Un paradoxe qui est loin d’être encourageant.

En mars 2022, ces PME avaient brandi une grève après 4 mois de factures impayées. Mais Christiane Mba Ndutume Mihindou, l’ancienne mairesse, avait réussi à désamorcer le mouvement d’humeur en les payant rubis sur l’ongle. Tout est revenu à la case départ depuis le 30 août dernier, jour le plus beau des Gabonais en 2023, mais début des déboires de ces PME gabonaises. Elles ont rêvé à la fin de leurs problèmes, mais leurs difficultés financières ont refait surface. 

Les PME de ramassage des ordures sont criblées de dettes

La mort dans l’âme, les dirigeants des PME criblées de dettes ont sollicité les services de l’hôtel de ville de Libreville à plusieurs reprises ces derniers. La même réponse cinglante a été donnée à ces opérateurs économiques: Les caisses de la marie centrale de Libreville sont vides.  Régler la facture de 315 millions 809 mille 522 FCFA, est une mission impossible pour l’hôtel de ville.

Une situation qui asphyxie les entreprises qui ne peuvent plus payer les salaires de leurs agents. Certains d’entre eux ont été mis à la porte avec femmes et enfants par leurs bailleurs. Dès lors, les dirigeants de ces entreprises ne savent plus à quel saint se vouer.

 

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