Le groupe rebelle RED-Tabara a affirmé avoir tué de son côté 10 membres des forces de sécurité. L'attaque a été menée vendredi soir dans la localité de Vugizo, située à une vingtaine de kilomètres de la capitale économique Bujumbura et frontalière de la République démocratique du Congo (RDC), pays où se trouve la base arrière de RED-Tabara (Résistance pour un État de Droit au Burundi), principal groupe armé opposé au pouvoir du président  Evariste Ndayishimiye.

L’attaque a été menée vendredi soir dans la localité de Vugizo, située à une vingtaine de kilomètres de la capitale économique Bujumbura et frontalière de la République démocratique du Congo (RDC), pays où se trouve la base arrière du mouvement RED-Tabara (Résistance pour un État de Droit au Burundi), principal groupe armé combattant le régime dirigé par Evariste Ndayishimiye.

Les rebelles se félicitent d’avoir tués des soldats de l’armée régulière

Dans un communiqué, le gouvernement déclaré que cette « attaque lâche », a délibérément visé les civils, tuant un total de 20 personnes, dont  « 12 enfants, parmi lesquels cinq de moins de cinq ans ; 3 femmes dont deux enceintes ; et 5 hommes dont un des policiers qui intervenaient pour secourir les civils ». 

Selon le gouvernement, neuf autres ont été blessées et hospitalisées. Bujumbura a jugé cet acte terroriste, ignoble et barbare. Le groupe RED-Tabara a riposté estimant que ses « combattants basés au Burundi ont attaqué le poste-frontière de Vugizo » et tué 9 militaires et 1 policier.

L’attaque avait visé une  position militaire selon des témoins. Les civils ont alors été pris entre deux feux et ont été tués. Après leur forfait, les assaillants se sont repliés en RDC, selon une source proche de l’armée.

 

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