Depuis 3 ans, les 60 employés licenciés abusivement de Gabon Oil Marketing (GOM), de Gabon Energy Construction (GEC) et Gabon Oil Logistiques et Services (GLS), filiales de Gabon Oil Company en 2020, sont dans un statu quo. Chassés de Gabon Oil Company comme des malpropres, ils n'ont pas toujours perçu leurs droits légaux.  Cela fait trois ans qu'ils essuient les plâtres. Ils avaient cru voir le bout du tunnel en ouvrant des discussions avec le nouvel ADG de la GOC Igor Nguia. Mais c'était un écran de fumée. 
En novembre 2020, l'Organisation des employés du pétrole ONEP avait bien proposé un plan social de 2,5 milliards de FCFA pour payer leurs droits légaux. Mais cette proposition est restée lettre morte. Un ancien agent de GOC, Arnold Brieug Mendou M'Obame, a expliqué, qu'ils  avaient signé salué ce plan social, ils avaient remué ciel et terre pour que ce plan social soit mis en action, mais ils n'ont pas obtenu gain de cause. Sur le papier, le plan social était séduisant, mais il n’a fait qu’aggraver leurs désillusions. Résultats des courses, ils vivotent chez des parents et des amis. 

Les déflatés de la GOC sont abandonnés à eux-m$emes
Les anciens agents de la GOC estiment que le nœud de leur problème réside dans le fait que leur licenciement ne s’est pas déroulé dans les règles de l’art. Ils ont été licenciés vaille que vaille. La procédure de licenciement a été bâclée. Les articles 50 à 59, et 70 à 73 du Code de travail ont été violés et bafoués. L'inspecteur du travail qui a signé leur licenciement l’a réalisé sans entretien préalable. C'est par un huissier de justice qu'ils ont été informés de leur licenciement sans entretien.  C’est pourquoi ils en appellent à la compassion du président de la transition le général Brice Clotaire Oligui Nguema, pour qu’il trouve une issue favorable à leur situation.

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