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PK5-PK12 : 7 KILOMÈTRES EN 7 ANS, 1 KILOMÈTRE EN 1 AN

PK5-PK12 : 7 KILOMÈTRES EN 7 ANS, 1 KILOMÈTRE  EN 1 AN
Séraphin Akure, est reconnu pour ses diatribes envers le pouvoir déchu. Il a raillé la lenteur d’escargot des travaux de la voie PK5-PK12, qui ont duré 7 ans.

Député du 2eme arrondissement de la commune de Lambaréné (ISAAC)  et ancien président du groupe parlementaire les démocrates (LD) à l’assemblée nationale, et fondateur du parti Les démocrates libres, Séraphin Akure, est reconnu pour ses diatribes envers le pouvoir déchu. Il avait prédit que la Transgabonaise était un serpent de mer. Un projet mort-né. « Pk5-Pk12, 7 kilomètres. Nous avons mis 7 ans pour faire ce tronçon. 7 ans , 7 kilomètres. Un an, un kilomètre. La transgabonaise est longue de 700 kilomètres. En quelle année pensez-vous que cette route sera terminée ? », avait demandé Séraphin Akure au gouvernement dirigé par Rose Christiane Ossouka Raponda. Les travaux de la Transgabonaise avaient été lancés en fanfare le vendredi 25 septembre 2020. Trois ans après, c’est un véritable gâchis. Un spectacle désolant. Une piste d'éléphant. Des milliards avaient été débloqués pour finaliser les études et pour réaliser les travaux. Ils ont été engloutis. 

C'était de la poudre aux yeux à l’encontre des Gabonais 

Les autres travaux du PK12 jusqu’à Ntoum avaient déjà connu un semblant de démarrage. Les anciens barons du pouvoir déchu avaient fait illusion pendant quelques mois pour mettre la poudre aux yeux des Gabonais. La conséquence est que  l’axe PK12 - Nkok n’a jamais été terminé. L’absence de la couche de roulement est criante. Selon le ministre des Travaux publics, Flavien Nzengui Nzoundou, les travaux de ce minuscule tronçon ont été terminés aux 3 quarts. Il reste un quart. « Je crois qu’il reste la couche de roulement parce que la couche sur laquelle on est en train de rouler du PK12 jusqu’à l’entrée de Nkok, n’a pas la couche de roulement, c’est-à-dire  la dernière couche, c’est en l’état jusqu'à aujourd'hui », s’est désolé le ministre sur les antennes de Gabon Télévision. Pour quelle raison ? L’interrogation reste sans réponse. 

Le Gabon était devenu incontrôlable et ingérable. Les gouvernants et les entreprises adjudicataires faisaient ce qu’ils voulaient. C’était la cour du roi Pétaud.

 

Par Pamphile EBO

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