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BIENS MAL ACQUIS: ALI9 DÉPOUILLÉ DE SON IMMUNITÉ DE CHEF D’ÉTAT DANS LE VISEUR

BIENS MAL ACQUIS: ALI9 DÉPOUILLÉ DE SON IMMUNITÉ DE CHEF D’ÉTAT DANS LE VISEUR
La cour d'appel de Paris a rejeté mardi 16 janvier 2024, les recours de trois des enfants du défunt président Omar Bongo Ondimba, qui contestent leur mise en examen dans l'information judiciaire sur le volet gabonais des "biens mal acquis" africains en France, a-t-on appris de source judiciaire.

Les perspectives de procès pourraient se préciser, y compris pour Ali Bongo Ondimba, le président gabonais déchu, écrit Jeune Afrique. 

À l’origine d’une plainte dès 2007, l’association anti-corruption Transparency International craint que l’état de santé d’Ali Bongo Ondimba ne compromette son interrogatoire. Mais l’inculpation potentielle et la présence éventuelle du président déchu dans les couloirs de la justice française ne sont pas les seuls éléments qui détermineront un éventuel procès.

L’Association anti-corruption Transparency International est aux aguets 

Si les procédures judiciaires françaises sur le volet gabonais des « biens mal acquis » africains ne datent pas du coup d’État du 30 août dernier, le putsch de Brice Clotaire Oligui Nguema pourrait avoir pour conséquence l’allongement de la liste des membres du clan Bongo mis en examen. Dépouillé de son immunité de chef d’État, Ali Bongo Ondimba pourrait être le onzième descendant de son père, Omar Bongo, à être inquiété par la justice française, annonce Jeune Afrique.

Concernant Ali Bongo Ondimba, des enquêtes ont déjà été menées à propos de nombreux biens présumés acquis grâce aux circonvolutions financières attribuées à la « Françafrique”, sous le long règne cumulé d’Omar et Ali. Environ 70 millions d’euros de biens ont déjà été saisis, notamment des biens immobiliers en région parisienne et en Provence-Alpes-Côte d’Azur, indique Jeune Afrique.

Au Gabon, chacun aimerait que tout soit dit sur l’évaporation de telles quantités de francs CFA gabonais. D’autant que l’État gabonais pourrait rêver d’une restitution de certaines sommes d’argent. En novembre dernier, pour la première fois, le budget de l’État français prévoyait des crédits pour restituer aux populations des avoirs saisis dans les affaires dites de biens mal acquis de dirigeants étrangers, à commencer par la Guinée équatoriale.

 

Par Pamphile EBO

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