Mbah Abessolo se rend en brousse avec son beau frère “ Appas “. Armés de fusils dont une carabine 458 pour les grandes chasses et un calibre 12, les deux hommes s’enfoncent dans la forêt pour aller tuer du gibier. En route, ils croisent une troupe de singes mandrills. Il décident de les  encercler. Ils se séparent et chacun prend sa voie. une détonation éclate. Mba Abessolo atteint au niveau  de la poitrine s’écroule. Mais il n’est pas mort. Il est ramené au village par ‘’ Appas “, qui se montre compatissant envers son beau frère. Quand les deux hommes du village arrivent, Mbah Abessolo est déjà mort, explique l’Union qui rapporte l’affaire. 

Appas n’était pas en odeur de sainteté avec Mbah Abessolo

Le lendemain, les agents de la brigade de gendarmerie de Mékambo débarquent au village et arrêtent Appas “, qui est le suspect numéro un. Mais “ Appas reconnaît que les balles sont parties de son fusil, mais il ne voulait pas tuer Mbah Abessolo. Il ne voulait pas faire de sa soeur, une femme veuve. Appas indique la main sur le cœur qu’il a vu un gorille et il a tiré. Les gendarmes qui ne l’entendent pas de cette oreille emmènent le présumé assassin à Makokou où il sera présenté devant le parquet. Placé sous mandat de dépôt, il est envoyé en prison.

Les beaux-frères ne s’entendaient pas. Ils étaient régulièrement en conflit. Ce qui les divisait était plus fort que ce qui les séparait.  Appas était fâché contre  Mbah Abessolo parce qu’il  maltraitait sa sœur. C’est pourquoi certaines langues se demandent si Appas n’a pas profité de cette partie de chasse pour en finir avec son beau-frère qui était désagréable vis à vis de sa sœur ? Appas ment-il ou a-t-il raison ? Pouvait-il confondre Mbah Abessolo à un gorille ? Ce sont des questions toujours sans réponse. 

 

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