LE MASQUE CET OBJET SI PRÉCIEUX
C'est à la fin du XIXe siècle que l'art africain devient largement accessible aux collectionneurs européens et donne aux plus grands artistes, peintres et sculpteurs, la confirmation du bien-fondé de leurs recherches et justification de l'utilisation de formes d'expression affranchies du naturalisme figuratif. Ainsi, l'objectif premier de la sculpture africaine n'est pas, de représenter le monde visible mais de rendre sensible les réalités d'ordre moral ou surnaturel, de l'art, abstrait par définition. Il ne cherche ni à faire naître la seule émotion esthétique, ni à vendre leur esprit créatif mais plutôt à developper leur pouvoir de fascination.
Aussi, les masques rentrent-ils dans cette logique. Reflets de l’ensemble des civilisations dans lesquelles ils sont produits, compris et appréciés.
Une richesse pour le Gabon
Parmi les richesses du Gabon l'on peut retrouver les masques, qui représente les supports des rites et des croyances, et qui revient à les inscrire dans un univers, tout en gardant en tête qu’il s’agit des produits du génie de l’homme, des facteurs de sociabilité, des témoins d’une vie religieuse ou des rapports étroits avec le sacré. Afin de valoriser ces reliques, une caravane sera organisé par les principaux conservateurs des masque et elle s'étendra sur quatre différents endroits de la province de L'Estuaire. Le masque est ainsi tout objet qui permet un déguisement et surtout capable de capter ou polariser « l’énergie » ou l’âme, la maîtrise de cette force devant amener à avoir une emprise sur tous constituants de l’univers à commencer par l’homme.
Par ailleurs selon certaines personnes les masques dispensent un savoir plus spécialisé, qui permet l'expression des pulsions réprimées.