tvplusafrique

International

PASCALINE BONGO ONDIMBA PRÉSENTE À SON PROCÈS À PARIS

PASCALINE BONGO ONDIMBA PRÉSENTE À  SON PROCÈS À PARIS
La fille et ex-directrice de cabinet d’Omar Bongo Ondimba a prévu de se rendre au procès dont elle est l’une des accusées, à partir du 29 janvier, à Paris en France. Elle est soupçonnée d’avoir reçu 8 millions d’euros (5 248 000 000 FCFA) d’une entreprise de construction en échange de l’attribution de marchés publics au Gabon.

C’est une surprise : Pascaline Bongo Ondimba a décidé de se présenter en personne devant le tribunal de Paris à partir du 29 janvier, souligne Jeune Afrique.  Pascaline Bongo, 67 ans, avait accepté un « partenariat fictif » pour qu’Egis participe à la création de l’Agence nationale des grands travaux du Gabon via un marché public de consulting. Elle est donc accusée de corruption passive d’agent public étranger par la justice française, qui estime qu’elle aurait participé à un système de trafic d’influence dans le cadre de la création de l’Agence nationale des grands travaux. 

Des commissions pour avoir un marché au Gabon

Cette structure, créée par Ali Bongo après son arrivée à la tête du Gabon, supervisait les importants chantiers d’infrastructures comme les routes, les stades et les projets immobiliers publics. Également annoncés sur le banc des prévenus, la société Egis Route ainsi que deux anciens cadres de la société et l’actuel directeur commercial, Christian Laugier, anciennement chargé des activités Afrique et directeur général du groupe. Ces trois hommes sont soupçonnés d’avoir proposé à Pascaline Bongo une rétrocommission de 8 millions d’euros (5 248 000 000 FCFA), en échange d’un contrat, explique 20 Minutes.

En 2019, au moment où ils perquisitionnent un cabinet d'avocats parisien dans le cadre de l'affaire des biens mal acquis, les enquêteurs du parquet national financier français dénichent des documents reliant le groupe Egis à Pascaline Bongo. En 2010 et 2011, Egis route lui aurait promis 8 millions d’euros pour, selon l'enquête, obtenir au Gabon un contrat de conseil pour la création de l’Agence nationale des grands travaux. Selon Libération, Pascaline Bongo aurait accepté cette offre et créé une société à Libreville, en vue d'une rétrocession par Egis d'une partie des honoraires liés à ce contrat.

 

Par Pamphile EBO

Top Articles